« Quelques jours tout au plus mais pas davantage ! » Ce discours très étoffé qu’a tenu il y a quelques heures le secrétaire général du Hezbollah où il a égrené l’une après l’autre les composantes de l’axe de la Résistance comme étant ses alliés dans toute confrontation à venir, surtout la Syrie et puis Gaza qui de par leur emplacement géographique dominent la côte israélienne et partant ses ports gaziers et ses sites offshores, ce qui reste un atout guerrier majeur, et bien ce discours avait quelque chose de particulièrement « temporel ». Voyant la stratagème US/Israël prendre corps, lequel stratagème consiste à tuer le temps, à jouer autant que faire se peut les prolongations et ce, de façon à ce que la situation interlibanaise pourrisse et que celle en Israël s’améliore et qu’in fine sorte de cet amas trop imbriqué, une solution par dépit pour un Israël aux abois, Nasrallah est allé droit au but et a laissé entendre que la guerre est « une nécessité » et qu’il est grand temps que l’équation de force Israël/Résistance change pour de bon et qu’elle brise le cadre d’un équilibre de la terreur quitte à faire pencher définitivement la balance en faveur de la Résistance. Car au stade où en est Israël en ce mois d’août 2022, toute guerre s’avère fatale pour lui et marquerait une très longue période de turpitude dont Israël ne se remettra pas et c’est cela le but que la Résistance semble s’être fixé.