Il y a deux jours les sources syriennes ont fait état de l'extension d'un champ gazier syrien à Homs avec une capacité de production de 600 000 m3 par mois. Or pour une Amérique qui détourne depuis sept ans le gaz du gisement de Conoco à Deir ez-Zor, cette exploration tire la sonnette d'alarme surtout qu'au Liban à quelques centaines km des côtes syriennes il y a le Hezbollah et le gisement offshore libanais Qana qui attend impatiemment le retour de l'investisseur étranger en l'occurrence russe qui en se retirant du consortium Eni Total Novatek il y a quelque temps a bloqué toute exploitation à Qana mais qui après la marche arrière d'Israël sous menace du Hezbollah pourrait revoir sa ligne. L’Amérique peut-elle rester les bras croisés ? Non sauf que cet amendement à la loi César pousse droit vers le clash. Rai al-Youm y revient.
Un certain nombre de membres du Congrès américain ont présenté un amendement à la loi américaine César qui rendrait à partir de 2023 passibles de sanctions toute transaction commerciale liée au gaz naturel, à l'électricité ou à d'autres sources d'énergie présentant un quelconque avantage financier pour le gouvernement syrien.