Qu’est-ce qui pourrait bien avoir poussé le duo Lapid/Gantz, empêtré littéralement en Cisjordanie où pas un jour ne passe désormais sans que l’armée sioniste ne saigne pour de bon, que ce soit à Naplouse, à Jénine quand ce n’est pas à Ramallah ou à Qods occupé, de se tirer la balle dans le pieds , de renverser la table du « compromis offshore » avec le Liban et d’aller jusqu’à prétendre qu’il irait exploiter Karish dès la semaine prochaine quitte à déclencher une méga guerre contre le Hezbollah ? les analystes les plus épidermiques y verraient évidement des visées électoralistes propres à l’entité, un coup du gourou Netanyahou qui à l’approche des législatives sionistes aurait acculé le duo Lapid/Gantz le dos au mur quitte à le placer face aux risques d’un échec électoral qu’il veut à tout prix, ce qui l’aurait poussé à revenir sur son oui. Est-ce la vraie raison ? Une réponse affirmative ne peut être apportée à moins qu’on juge Israël non pas comme étant une machine de guerre où chaque pièce joue son rôle mais un pays ayant des courants aux avis divergents. Or c’est là une vision qui s’est heurté sans cesse depuis que l’entité sioniste existe à la réalité du terrain celle d’une entité qui ingurgite plus de 3 milliards de dollars d’aide militaire à fonds perdu US par an, bénéficie du soutien large du CentCom, de l’Eucom entre autres à quoi la normalisation a ajouté les pétrodollars golfiens et tout ceci dans le stricte objectif de semer le trouble au Moyen Orient.