Cette entreprise de réconciliation Abbas/Résistance palestinienne à laquelle s’est livrée l'Algérie, savait pertinemment qu’elle n’aboutirait pas. Pour être constamment dans le camp des Palestiniens, Alger savait parfaitement qu’il est impossible que les Oslovistes et compromissionistes comme le vieux Abbas qui donne des coups de fil aux criminels comme Gantz pour leur présenter leurs vœux et leur promettre de capturer les combattants palestiniens et ce, pour éviter à l’armée aux abois d’Israël d’avoir à s’aventurer en Cisjordanie, ne saurait jamais se réconcilier avec Gaza dont un millier de roquettes ont suffi début août à mettre au pas en trois jours la machine de guerre sioniste.
Seulement Alger cherchait primo à en avoir le cœur net, secundo à établir le pont avec Gaza. Et ce pont a été effectivement établi sous le nez et à la barbe d’un Israël qui cherche depuis deux ans à s’infiltrer au Maghreb par accords militaires et contrats d’armements colossaux interposés. Du coup ce fut la panique à bord. Car qu’est-ce qui se passerait, si le Hamas proche de la Turquie et du Qatar, commençait à s’éloigner d’eux et se lier totalement à Alger ? Évidemment qu'il y a une nette différence entre une Turquie courant après l’entité sioniste pour en tirer les faveurs et une Algérie dont la puissance fait rudement peur à l’entité.