Pourquoi les 27 membres de l’UE, entité en guerre qui se bat contre l’une des pires crises énergétiques de toute l’histoire de l’Europe, avec des millions de foyer à réchauffer pour les six prochains mois sans le gaz russe ni aucune autre alternative énergétique viable, si ce n’est un pétrole américain que l’Amérique, dixit Macron, voudrait faire payer à la France quatre fois plus cher que le prix du marché, devraient tomber d’accord sur des sanctions à prendre à l’encontre de la deuxième puissance gazière au monde, Iran, qui pas plus tard qu’en septembre 2022 et à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU leur proposait d’oser au moins une fois s’affranchir du joug yankee, faire un deal sur le dos de Big Brother avec Téhéran, et partant devenir, le client malgré US de l’or noir du GNL iranien ?
Que le lecteur averti ne prête surtout pas l’oreille à ces sornettes « droits de l’hommiste » qu’Ursula Von der Leyen a racontées dans son tweet de mercredi 12 où elle a fait état du consensus européen à sanctionner l’Iran, sornettes tramées autour du tragique décès de la jeune iranienne « Mahsa Amini » ou encore aux troubles que les agents « sorosiens » tentent depuis quatre semaines de semer en Iran, sans succès. La vraie raison de ce coup de colère-kamikaze qui, on s’en doute, ne tardera pas à bloquer, comme le souhaite très sournoisement Washington, la voie à tout accord énergétique Iran-Europe à venir n’a qu’un seul nom : Shahed-136 alias Géran-2 ! Et Comment ?