Le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah s'est réuni avec le ministre adjoint des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov le samedi soir.
Au cours de la réunion, à laquelle ont assisté l'ambassadeur de Russie au Liban Alexander Saspkin et le responsable des relations internationales du Hezbollah Ammar Moussawi , il a été question des conditions politiques et des développements dans la région, notamment au Liban et en Syrie.
Au terme de sa visite au Liban, Bogdanov a déclaré : "nous sommes satisfaits de nos discussions à Beyrouth et la question syrienne se résout selon la déclaration de Genève".
Le vice ministre russe des Affaires Etrangères, Mikhaïl Bogdanov, a quitté Beyrouth ce matin en route pour Amman, au terme d'une visite de trois jours au Liban.
Le diplomate a exprimé sa satisfaction des pourparlers effectués à Beyrouth avec plus de vingt personnalités libanaises notamment avec les présidents, Sleiman et Berri et le deux premiers ministres, sortant, Najib Mikati et désigné, Tammam Salam.
Il a dans le même contexte précisé avoir discuté avec le commandant en chef de l'armée, de la coopération militaire entre la Russie et le Liban.
"A travers ces rencontres, nous avons complété notre vision concernant le développement des relations bilatérales. Nous avions de même rencontré l'archevêque grec orthodoxe, Elias Audi, avec lequel nous avons abordé la situation des chrétiens dans la région et l'affaire du rapt des deux évêques orthodoxes en Syrie. Cette affaire qui suscite une grande inquiétude", a expliqué M. Bogdanov.
"Je me suis en outre entretenu à l'ambassade russe avec la délégation de l'opposition syrienne, présidée par le secrétaire général du comité de coordination nationale. Nous avons discuté de la situation en Syrie et des moyens de parvenir à un consensus inter syrien. Pour notre part, nous estimons que ce comité est une des organisations essentielles de l'opposition syrienne et que son programme pour un règlement de la crise est conforme à notre vision à ce titre et à la déclaration de Genève, émise le 30 juin dernier, à la base de laquelle nous oeuvrons pour parvenir au consensus en Syrie", a-t-il ajouté.
"Je voudrais rappeler que la teneur de cette déclaration consiste à régler la question syrienne par un dialogue élargi entre les Syriens auxquels il revient de traiter la crise", a-t-il conclu.