« Un bombardier stratégique américain B-1B participera aux exercices aériens conjoints en cours avec la Corée du Sud », a déclaré un responsable militaire à Séoul, qui a considéré cette décision comme une démonstration de force contre les tirs de missiles de représailles de Pyongyang.
« B-1B doit participer à l'entraînement de l'après-midi », a déclaré samedi 5 novembre un responsable du ministère sud-coréen de la Défense, cité dans un rapport de l'AFP, sans donner de détails sur la dernière journée des exercices militaires - baptisés « Vigilant Storm » - qui ont commencé lundi et devaient initialement se terminer vendredi.
Selon le rapport, bien que le bombardier B-1B ne porte plus d'armes nucléaires, l'US Air Force le désigne comme « l'épine dorsale de la force américaine de bombardement à longue portée » qui peut frapper n'importe où dans le monde.
La soi-disant démonstration de force est intervenue un jour après que la Corée du Sud a déployé ses avions de combat en réponse à ce qu'elle a prétendu être la mobilisation de 180 chasseurs à réaction nord-coréens.