De plus en plus de personnes fréquentent les « banques alimentaires » (food bank) à travers le Royaume-Uni, beaucoup plus qu’avant à mesure que les coûts de la nourriture et de l’énergie augmentent.
Une boîte de haricots, un sac de nouilles, de la nourriture emballée pour les personnes en crise, non pas dans un pays en développement, mais dans le nord-ouest de Londres.
Ce n’est qu’un des milliers de centres au Royaume-Uni et toute cette nourriture est triée et distribuée par ces bénévoles aux personnes qui en ont désespérément besoin. Sans cette aide, ils mourront de faim.
Dans la file d’attente à l’extérieur, Sarah, qui a demandé que son visage ne soit pas montré, nous a dit qu’elle passerait des jours sans nourriture pour que ses trois enfants puissent manger.
Cette association caritative indépendante vient en aide à 800 usagers de banques alimentaires. Avec le ralentissement économique du Royaume-Uni qui rend les pauvres encore plus pauvres, ces centres préviennent que de plus en plus de gens frapperont à leur porte.
Ces sacs n’offrent que de provisions pour quelques jours, mais cette aide aussi pourrait être menacée. Les banques alimentaires sont maintenant au point de rupture en raison d’un tsunami de demandes d’aide en raison de la crise et la hausse du coût de la vie.
Les organisations caritatives estiment que plus de deux millions de personnes en Grande-Bretagne dépendent désormais de l’aide alimentaire. Pour l’instant, il y a encore des centres d’aides alimentaires, et les personnes dans le besoin espérant que les perspectives économiques du pays s’améliorent. La question est de savoir combien de temps cela va encore durer.