Les membres sunnites du Parlement iranien, dans une déclaration adressée au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, ont condamné la profanation des lieux saints islamiques et les sites saints chez les musulmans en Syrie par des groupes salafistes, et demandé à l'ONU d'appeler les extrémistes en justice.
"Nous, les représentants sunnites du Parlement islamique d'Iran condamnons de tels actes inhumains et anti-islamiques et nous vous annonçons que la société iranienne et les sunnites du monde ne tolèrent pas de tels actes antireligieux», prononce-t-on dans ce communiqué.
Le communiqué a également appelé à des «mesures sérieuses» concernant cette question et en lançant les éléments derrière la question en litige pour prévenir d'autres mouvements anti-islamiques.
Les rebelles armés affiliés aux extrémistes wahhabites ont attaqué le mausolée du compagnon du grand Prophète (S), Hujr ben Oudaï, dans la banlieue de Damas, la semaine dernière et ont exhumé sa tombe en prenant ses restes dans un lieu inconnu.
Le Front Nusra, affilié à l'organisation terroriste Al-Qaïda, a pris la responsabilité de cette profanation.
Hujr ben Oudaï était un partisan du premier Imam des chiites, Imam Ali (as) et a dirigé l'armée des Musulmans à la victoire dans plusieurs batailles cruciales. Lui et ses fils sont finalement tombés victimes de leur fidélité à leur Imam et ont été assassinés sur ordre du calife omeyyade Muawiya en 660 AJ.
Le chef suprême de la révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a fermement condamné la récente profanation du sanctuaire de cette figure chiite très vénéré en Syrie par des extrémistes wahhabites, et a appelé tous les musulmans du monde entier à continuer leurs protestations contre le sacrilège de saintetés islamiques.
S'adressant à un grand nombre de hauts responsables iraniens lundi à Téhéran, le guide suprême a fait l'éloge de la réaction des extrémistes wahhabites des musulmans sunnites de l'attaque sur le mausolée de Hojr ibn Oday, l'un des proches compagnons du Prophète Mohammad (S), dans la banlieue Adra de Damas; et a déclaré que leur protestation affiche le niveau élevé de leur vigilance et de perspicacité profonde.
"La réaction des musulmans à cet accident amère et la condamnation de ce mouvement devrait se poursuivre, car si les personnalités scientifiques, des intellectuels et des élites politiques de la Oummah islamique ne remplissent pas leur devoir, les conspirations ne s'arrêteront pas à cette limite", a déclaré l'ayatollah Khamenei.
Il a dit que les intellectuels et les savants musulmans doivent éviter toute propagation de ces parcelles par des méthodes politiques, les fatwas (décrets religieux), des articles et d'autres mesures pacifiques.
L'ayatollah Khamenei a appelé les traces claires d'ennemis révélés dans ces mouvements sacrilèges, et a blâmé ceux qui ont gardé le silence sur le développement, en disant: «Les organisations internationales et les chiffres ainsi que ceux des politiciens qui pleurent pour la destruction d'un ancien artefact, ont gardé le silence contre cette insulte flagrante».