Alors que les Etats Unis continuent à mener des exercices navales de déminage aux portes de l'Iran, en présence de quarante de leurs alliés, et qu'ils ont clairement annoncé avoir pour objectif d'intimider la république islamique d'Iran, la marine iranienne continue d'équiper ses bâtiments de missiles de petite et grande taille.
Le commandant en chef des forces navales iraniennes, l'amiral Habibollah Sayyari, a déclaré que "l'Iran surveillait tous les mouvements des Etats-Unis et de leurs alliés, dans les eaux du golfe Persique, soulignant que "la présence des pays extrarégionaux dans la région crée l'insécurité" a rapporté l'agence d'information iranienne Farsnews.
Sayyari, qui parlait, en marge de sa rencontre avec les forces navales du Soudan, a évoqué les récentes manœuvres des forces navales iraniennes , annonçant un nouveau bateau de déminage de ces forces, rappelant que ces manœuvres avaient eu de bonnes répercussions.
"Avec nos bateaux démineurs, nous sommes capables de déminer nos eaux territoriales et les eaux internationales, d'autant plus que nos hélicoptères sont à même d'effectuer des vols de plus de quatre heures"a-t-il ajouté .
Sayyari a fait, également, allusion aux manoeuvres de déminages des Etats-Unis et de leurs alliés, dans le golfe Persique, avant de marteler : "Qui veut déstabiliser la région ? L'insécurité est le produit directe des politiques amèricaine dans le monde".
Le commandant en chef des forces navales de l'Iran a rappelé les allégations concernant la participation de quarante pays, dans ces manœuvres, participation qui vise à intimider l'Iran, et de poursuivre : "Nous suivons de près tous leurs mouvements, et à l'issue de ces manoeuvres, nous aurons notre idée, sur le nombre des pays participants".
Il a ensuite annoncé l'adhésion le 24 mai du destroyer "Bayandor" aux forces navales iraniennes. Ce destroyer est muni d'équipements, haut de gamme, comme les missiles, les torpilles, l'artillerie et des systèmes de télécommunication.
"Désormais, le destroyer "Bayandor" sera utilisé pour des missions dans les eaux libres", a-t-il précisé.