Le ministère iranien du Renseignement a conclu qu'aucune substance toxique n'avait été utilisée dans les attaques d'empoisonnement présumées à travers le pays, affirmant que l'utilisation d'agents non toxiques était à l'origine des incidents qui ont semé la panique générale durant les derniers mois.
Dans un communiqué publié vendredi 28 avril, le ministère iranien du Renseignement a présenté les résultats définitifs d'une enquête approfondie sur les mystérieux incidents qui ont commencé fin novembre dans la ville de Qom, où une cinquantaine d'écolières sont tombées malades et ont dû être transférées à l'hôpital.
Des empoisonnements présumés similaires se sont depuis produits régulièrement dans plusieurs autres écoles de Qom, Téhéran, Kermanshah à l'ouest et Ardabil au nord-ouest, à la suite desquels des dizaines d'écolières ont dû être hospitalisées.
Le ministère a reconnu que les incidents se sont déroulés au milieu de violentes émeutes après la mort de Mahsa Amini, 22 ans, en garde à vue à Téhéran à la mi-septembre.
« Il y a eu des rapports sur l'infirmité des élèves dans certaines écoles du pays et ils ont progressivement commencé à augmenter », indique le communiqué. « Il y avait une relation inverse entre le déclin progressif des émeutes et la montée rapide des incidents aboutissant à la médiatisation de l'infirmité des écolières. »