Avec le retrait des Émirats arabes unis de la coalition de sécurité maritime pour le Moyen-Orient dirigée par les États-Unis, un deuxième coup a été porté au projet anti-iranien de Washington et de Tel-Aviv, le premier étant la reprise des relations diplomatiques entre Téhéran et Riyad après une longue rupture de sept ans, constate le journal israélien Yediot Aharonot.
L'auteur de l'article, Itamar Eichner, estime que l'annonce par les Émirats arabes unis, le mercredi 31 mai, de leur retrait de l'alliance maritime américaine dans le golfe Persique a porté un coup aux visées anti-iraniennes de Washington et de Tel-Aviv.
Par ailleurs, l'agence de presse russe Sputnik a rapporté qu’Abou Dhabi avait rejeté les « mauvaises spéculations » des médias américains en ce qui concerne les récentes discussions entre les autorités américaines et émiraties relatives à la sécurité maritime.
Dans une déclaration, le ministère émirati des Affaires étrangères a annoncé : « Abou Dhabi s’engage au dialogue pacifique et aux mécanismes diplomatiques pour renforcer les objectifs communs des pays de la région dans le domaine de la sécurité et de la stabilité. »