Trump se présentera volontairement en prison la semaine prochaine (CNN)

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Trump se présentera volontairement en prison la semaine prochaine (CNN)

L'ancien président américain Donald Trump comparaîtra volontairement à la prison du comté de Fulton dans l'État de Géorgie à la fin de la semaine prochaine – jeudi ou vendredi. Ceci est rapporté par CNN en référence à une source de haut rang dans les forces de l'ordre.

Auparavant, Trump et 18 de ses alliés avaient été accusés d'avoir tenté d'annuler les résultats de l'élection présidentielle de 2020 en Géorgie.

Selon les instructions du parquet, l'accusé peut se rendre volontairement jusqu'au 25 août.

Selon ABC News, à cette date, les avocats de Trump négocieront avec le bureau du procureur de district au sujet de l'introduction d'une caution.

Si l'accord de cautionnement n'est pas approuvé par le juge, Trump sera laissé en prison. Le shérif du comté de Fulton avait précédemment déclaré qu'il avait l'intention de traiter avec Trump et ses associés de la même manière qu'avec les autres accusés.

Cela signifie qu'ils peuvent être photographiés et relevés d'empreintes digitales.

Quatre affaires pénales ont déjà été ouvertes contre Trump, sur lesquelles 91 accusations ont été portées contre lui.

En plus de Fulton, Trump a été accusé de manipulation illégale de documents secrets, de tentative de falsification des résultats des élections et de dépenses illégales de fonds collectés pour la campagne présidentielle.

Le 15 août, le jury de la Cour suprême de Géorgie a accusé Trump et ses conseillers d'avoir tenté d'annuler les résultats des élections de 2020 et sa défaite face à Joe Biden.

L’acte d’accusation de 98 pages, porté par la procureure du comté de Fulton, Fani Willis, concerne 19 accusés et comporte 41 chefs d’inculpation au total.

Tous les accusés ont été inculpés d’association de malfaiteur et encourent une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans d’emprisonnement.

Mark Meadows, ancien secrétaire général de Trump à la Maison Blanche, et les avocats Rudy Giuliani et John Eastman figurent parmi les accusés. « Plutôt que de respecter la procédure légale de contestation des élections en Géorgie, les accusés se sont engagés dans une entreprise criminelle d’association de malfaiteur visant à renverser le résultat de l’élection présidentielle en Géorgie », a déclaré Fani Willis lors d’une conférence de presse.

L’acte d’accusation cite un certain nombre d’infractions que Donald Trump ou ses associés auraient commises entre le 3 novembre 2020, date de l’élection, et septembre 2022, notamment en déclarant faussement à des élus qu’il y avait eu fraude électorale et en incitant les fonctionnaires de l’État à modifier les résultats.

L’accusation affirme que les accusés ont tenté de subvertir le processus électoral américain en soumettant de fausses listes de grands électeurs, c’est-à-dire des personnes qui composent le collège électoral chargé d’élire le président et le vice-président.

Donald Trump et les autres accusés ont jusqu’au vendredi 25 août pour se présenter devant le tribunal d’Atlanta.

Donald Trump est impliqué dans quatre affaires pénales. Depuis le début de l’année, il y a d’abord eu « l’affaire des paiements suspects », versés lors de la campagne présidentielle de 2016 à une actrice de films X, Stormy Daniels, pour qu’elle taise une éventuelle liaison survenue en 2006. Donald Trump a été inculpé par la justice de l’État de New York.

Puis il y a eu « l’affaire des documents classifiés » devant un tribunal fédéral de Miami, dans laquelle on reproche à l’ancien président des États-Unis d’avoir emporté des boîtes entières de documents en quittant la Maison Blanche, de les conserver dans sa luxueuse résidence Mar-a-Lago, en Floride, et d’avoir refusé de les remettre aux archives nationales. Donald Trump est visé pour 32 chefs d’accusation, en lien avec la « rétention d’informations relevant de la défense nationale ».

Ensuite, Donald Trump a été inculpé le 1er août devant le tribunal fédéral de Washington de « complot à l’encontre de l’État américain », « d’entrave à une procédure officielle » et « d’atteinte aux droits électoraux », en lien avec les événements survenus à l’issue de l’élection présidentielle de 2020 et ayant culminé avec l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021.

Sur fond de poursuites pénales, Trump poursuit sa campagne électorale pour participer aux élections présidentielles américaines de 2024.

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