La Coalition de l'opposition syrienne a une nouvelle fois exigé mercredi soir le départ du président syrien Bachar al-Assad et de ses chefs militaires pour participer à une éventuelle conférence de paix, au terme de sept jours d'âpres discussions à Istanbul.
Nous formulons de conditions qui doivent être respectées. Ce que nous essayons de faire est de mettre en place le cadre de négociations qui aient un sens, a déclaré Khaled al-Saleh, nous ne voulons pas donner à Bachar al-Assad le temps de tuer plus de Syriens.
Cette déclaration a été adoptée quatre jours après l'accord de principe donné par le Damas à sa participation à une conférence de paix à Genève.
Réunie depuis le 23 mai dans un hôtel d'Istanbul, la Coalition n'était jusque-là pas parvenue, malgré d'intenses discussions sous la pression de ses soutiens arabes et occidentaux, à adopter de position commune sur cette initiative de paix russo-américaine, suscitant de nombreuses critiques.
La déclaration adoptée mercredi soir est presque identique à la position exprimée par la Coalition avant le début des discussions d'Istanbul.