Le gouvernement britannique a été accusé de faire deux poids, deux mesures après avoir soumis des arguments juridiques détaillés à la Cour internationale de Justice (CIJ) pour soutenir les allégations selon lesquelles le Myanmar a commis un génocide, alors qu'il s'est abstenu de faire de même dans le cas d'Israël.
Fin décembre, l’Afrique du Sud a entamé une procédure contre Israël devant la CIJ, accusé de mener une guerre génocidaire dans la bande de Gaza, qui a déjà fait près de 23 000 morts parmi les Palestiniens.
Le procès affirme que les actions d’Israël ont « un caractère génocidaire parce qu’elles visent à provoquer la destruction d’une partie substantielle du groupe national, racial et ethnique palestinien ».
Début janvier, il a été annoncé que les juges de la CIJ à La Haye entendraient le cas de l'Afrique du Sud contre Israël après que Pretoria a demandé à la plus haute juridiction de déclarer « de toute urgence qu'Israël a manqué à ses obligations au titre de la Convention sur le génocide, qu'il doit cesser immédiatement tous les actes et mesures contraires à ces obligations et qu'il doit prendre un certain nombre de mesures connexes ».