C'est la question cruciale que les analystes ne cessent de se poser : certaines sources égyptiennes font état d'efforts particulièrement intenses des Etats Unis pour faire rallier Le Caire à la coalition internationale anti Daech. selon Al Nahreyn qui s'intéresse à la question, l'idée de créer un " contingent arabe uni" pour participer à la coalition précitée contre Daech et Al Nosra ne fait pas l'unanimité au sein des pays arabes . en Egypte, cette divergence de vue est encore plus perceptible.interrogé sur la possibilité d'une participation égyptienne à cette coalition, Zakariya Hossein, ex-directeur de l'Académie militaire Gamal Abdelnasser affirme : " l'armée égyptienne est évidemment capable de prendre part aux frappes aériennes qui devront être lancées contre les positions de Daech en Syrie. mais cette armée est déjà en guerre sur plusieurs front. les menaces contre l'Egypte existent depuis Gaza (?!!) mais aussi en provenance de la Libye et du Soudan . il existe aussi des menaces d'ordre intérieur qui occupent largement l'armée egyptienne . cet ensemble de facteurs empêche l'armée d'Egypte de prendre part dans une intervention militaire extérieure. Mercredi, Obama devra rendre public ce qu'il qualifie de stratégie américaine anti Daech. pour de nombreux analystes , cette stratégie de guerre n'est guère dirigée contre Daech, une créature des services de renseignement US mais contre Damas et ses alliés. les propos du responsable égyptien semblent pourtant clairs : Al Sissi a toutes les raisons du monde de se garder de prendre part aux frappes qui déborderont Raqqa et Alep et qui ne tarderont pas à viser Damas. Exprimant déjà et à plusieurs reprises sur l'affaire syrienne, le président égyptien se dit contre un démembrement de la Syrie qui " risquerait de ramener au pouvoir les salafo-takfiris contre les quels Al Sissi se bat en ce moment . l'absence de l'Egypte dans cette coalition est un manque pour les Etats Unis qui comptent, sur elle pmour mobiliser ses alliés arabes contre Assad. selon certaines informations, l'Egypte est impliquée dans des efforts destinés à normaliser les relations entre Damas et les capitales arabes .