Son homologue tadjik, Emomali Rakhmon, a salué dans un discours retransmis à la télévision locale "le plus beau cadeau de la nation iranienne millénaire à leurs frères, le peuple tadjik".
MM. Rakhmon et Rohani, dont il s'agit de la première visite à Douchanbé, ont ensuite inauguré à distance, par visioconférence, le chantier de la deuxième partie de la centrale hydroélectrique, qui sera construite à 100 kilomètres de la capitale, sur les bords de la rivière Vakhch.
Les travaux de la première partie de la centrale avaient été lancés en 2011.
Après la cérémonie, de hauts responsables iraniens et tadjiks ont signé neuf accords de coopération, dont certains portant sur la sécurité et l'immigration.
"Nos deux pays ont en grande partie des vues communes sur les problématiques régionales, ce qui aide à renforcer nos relations", a lancé M. Rohani. "Le Tadjikistan est un pays important dans la région. Pour nous, la paix et la stabilité du Tadjikistan, c'est la paix et la stabilité de l'Iran", a-t-il continué.
Selon des experts tadjiks, l'Iran espère acheter l'électricité générée par la centrale hydroélectrique en la faisant passer par l'Afghanistan, qui partage les frontières des deux pays.
Mais l'Ouzbékistan voit d'un mauvais œil la construction de cette nouvelle centrale, craignant qu'elle ne cause une pénurie d'eau pour ses agriculteurs l'été.
Vendredi, le président iranien participera à Douchanbé avec ses homologues russes et chinois à une réunion au format élargi des chefs des Etats membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), qui réunit la majorité des ex-républiques soviétiques d'Asie centrale, la Chine et la Russie.
Lancement de la construction d’une centrale hydroélectrique iranienne au Tadjiki
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Reportage