C'est Le journal "Washington Post", qui émet ce message, dans son éditorial, et considère la baisse des cours du brut, comme un levier de pressions sur l'Iran, la Russie et le Venezuela.
"Il faut essayer de maintenir la baisse des prix du pétrole, sur les marchés mondiaux, pour, ainsi, exercer plus de pressions sur l'Iran, la Russie et le Venezuela", a insisté le quotidien "Washington Post", sans évoquer le rôle de Riyad, dans cette dynamique baissière. «La politique extérieure, vivement, anti-américaine, de ces trois pays, a été alimentée, ces dernières années, en quelque sorte, par leurs revenus croissants tirés de la vente du pétrole», a écrit le quotidien, ajoutant que la baisse des prix du pétrole peut, donc, s'ajouter aux impacts des sanctions internationales contre l'Iran et la Russie. «La volonté et la puissance russe, iranienne et vénézuélienne à défier les Etats-Unis, et l'Ordre mondial d'après-guerre-froide, se sont, régulièrement, renforcées, avec la hausse permanente des cours du brut. Si cette baisse actuelle des prix se maintenait, pour, encore, quelques années, ce qui semble, d'ailleurs, possible, ses effets géopolitiques pourraient même profiter aux intérêts matériels des consommateurs, en Occident », précise l'analyste du "Washington Post". Le journal américain, qui confirme, manifestement, les efforts des Etats-Unis, pour déclencher la guerre du pétrole, est une affirmation de la complicité entre Riyad et Washington, qui cherchent à exploiter le levier du pétrole, pour faire pression sur leurs rivaux et faire, ainsi, avancer leurs politiques.
"Baissez les cours du brut, brisez l'axe Iran/Russie"!!
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Reportage