Selon des sources bien informées, en Syrie, les réussites de l’armée, face aux groupes terroristes, se sont accélérées, quand l’armée a changé de tactique.
Le gouvernement du Président Bachar al-Assad a réussi à renforcer sa position, à l’intérieur du pays, et sur le plan régional et international, en dépit des efforts des puissances occidentales et de leurs alliés, au Moyen-Orient. Cela est dû, entre autres, au fait que Damas a réussi à former une armée puissante, avec l’aide de ses alliés, tout en adaptant les méthodes de combat des unités de l’armée avec la guerre anti-terroriste, depuis plus de trois ans et demi.
Les experts militaires disent que compte tenu de la nature des combats, en Syrie, les forces de l’armée syrienne se battent, actuellement, sous forme de petites unités, et que les structures classiques de l’armée, surtout, les grandes formations, comme divisions ou bataillons, n’existent plus. En réalité, l’armée choisit ses tactiques, en fonction de la géographie naturelle et humaine de chaque région. Les soldats de l’armée syrienne se sont, donc, spécialisés, pour des batailles urbaines, et savent comment affronter les forces ennemies, très lourdement, armées.
D’après les experts militaires, les tactiques classiques de guerre seraient vouées à l’échec, dans l’état actuel des combats, en Syrie, car ces méthodes sont inappropriées, face aux groupes, comme Daesh ou le Front Al-Nosra. Dans ce domaine, on voit bien que l’armée syrienne s’est, largement, inspirée des tactiques et de l’expérience de combat du Hezbollah libanais et du corps des Gardiens de la Révolution islamique, (Pasdaran). L’armée a utilisé ces méthodes, dans les batailles décisives d’Alep, de Quoseir et d’al-Ghalamoun. Maintenant, les unités de l’armée syrienne sont capables de se battre contre les troupes de Daesh, en toutes circonstances. L’armée est devenue si puissante, de ce point de vue, que le gouvernement de Damas pourra s’appuyer sur les capacités de ses forces armées, dans toutes les négociations, qui auront, éventuellement, lieu, à l’avenir, pour imposer ses conditions à ces adversaires.
Les dirigeants de la Maison Blanche ont bien saisi cette réalité, et ils n’insistent plus sur le départ du gouvernement du Président Assad. En outre, la Russie s’est déclarée prête à livrer des armes sophistiquées, dont les missiles S-300 et les missiles Alexandre à l’armée syrienne, ce qui fait peur, non seulement, aux groupes terroristes, mais aussi, au régime sioniste, qui n’accepte pas l’idée de l’existence de telles armes, à proximité de ses frontières.
En tout état de cause, la guerre n’a pas fait perdre au gouvernement et à l’armée leur moral. Par contre, ils ont, maintenant, plus de confiance en eux, et redoublent leurs efforts, pour reconstruire les zones endommagées par la guerre, tant à Damas, que dans les zones libérées du pays.