Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé mercredi soir le mouvement de la Résistance libanaise Hezbollah de lui faire "payer le prix" de son attaque qui a coûté la vie à des soldats dans une zone occupée à la frontière du Liban.
Selon le porte-parole de l'armée israélienne Peter Lerner, il s'agit du "plus grave" incident à la frontière depuis 2006.
Un casque bleu espagnol de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a en outre été tué dans le "cours des développements", a indiqué cette dernière, précisant que l'homme était décédé après avoir été grièvement blessé et qu'une enquête était en cours sur les circonstances de sa mort.
L'Espagne a affirmé mercredi à New York que le Casque bleu espagnol avait été tué par un tir israélien, et a appelé l'ONU à enquêter sur les récents affrontements, lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur l'incident, convoquée à 21h00 GMT.
"C'est clair que c'est à cause de l'escalade des violences et c'est venu du côté israélien", a déclaré à des journalistes l'ambassadeur d'Espagne à l'ONU, Roman Oyarzun.
La Finul a appelé Israël et le Hezbollah à la retenue, alors que la chef de la diplomatie de l'Union européenne Federica Mogherini a appelé à une "cessation immédiate des hostilités".
Benjamin Netanyahu a cependant vivement réagi en prévenant que "ceux qui sont derrière l'attaque en paieront le prix", a indiqué son bureau.