"Daech a frappé, une nouvelle fois, en France", a déclaré, vendredi, Manuel Valls, après l'attentat meurtrier, dans une usine de gaz industriel, en Isère, dénonçant, de Bogota, le scénario abject de l'attaque. Le Premier ministre français a annoncé, au cours d'un point de presse improvisé, qu'il participerait, des bureaux de l'ambassade de France, en Colombie, et via une conférence téléphonique, au Conseil restreint, convoqué à 15h30, par François Hollande. En Isère, une personne a été décapitée, et deux personnes ont été blessées, dans une explosion. Un suspect a été interpellé et identifié. "Cette attaque au scénario abject, exposition d'une tête décapitée, puis, percutage d'une bouteille de gaz avec un véhicule, avec la volonté de faire mal, de tuer, démontre que la menace jihadiste demeure, toujours, extrêmement élevée", a déclaré M. Valls, devant la presse.