En dépit des commentaires et des analyses, la prochaine visite de Kerry à Tel-aviv ou celle de Fabius à Téhéran ne sont nullement destinés à assurer les intérêts d'Israël dans le dossier syrien. A vrai dire, la montée en puissance de l'Iran a fait échec au plan saoudo-israelien. A peine deux jours après l'annonce de la conclusion des pourparlers nucléaires, le chef de la Diplomatie française a annoncé son intention de se rendre en Iran tandis que Obama projette d'envoyer son ministre de la Défense à Tel-aviv pour assurer ce dernier de son engagement envers la sécurité israélienne car l'accord conclu le 14 juillet entre l'Iran et les 5+1 n'engage nullement l'Iran à reconnaître Israël. Cette double visite ne temoigne que de la montée en puissance de l'Iran, un Iran pour attirer les grâces de qui les pays occidentaux se rivalisent! En effet les pays occidentaux devront tout faire pour empêcher que l'Iran en devienne le seul gagnant. La prochaine visite de Fabius en Iran serait sans nul doute une occasion pour débattre de la présence française sur le marché énergétique et ecpnomique iranien, un marché florissant qui pourrait sans nul doute mettre un terme à l'omnipotence saoudienne en termes pétroliers. Cela eloignera à coup sûr l'Arabie des États unis et de l'occident. Il va sans dire que le temps joue en faveur de l'Iran et de l'axe de la Résistance et c'est cette amère réalité qu'Israel devra assimiler..Ashton aura donc à Tel-aviv une difficile mission:convaincre les israéliens de s' habituer à l'idée de n'être plus la superpuissance au Moyen Orient. A Tel-aviv l'Americain tentera de consoler ses hôtes avec un supplément d'aide militaire et de contrat d'armement. Il sera même question du pompage du pétrole du Golfe (persique) vers Israël surtout que ces derniers mois la région à été témoin de l'émergence d'un axe saoudo-israelien. La Syrie figure en tête des sujets à évoquer par Fabius et Carter à Téhéran et à Tel-aviv. La France a occupé la tête du camp des opposant à un accord nucléaire avec l'Iran. Son alignement sur l'axe israelo-saoudien en syrien, axe qui ne se contente pas de moins d'une chute pure et simple d'essai, est aussi une évidence. La France veut répéter aux iraniens ses positions anti As sad, consciente toutefois du fait que l'Iran ne transiger à jamais sur la Syrie, un pilier de l'axe de la Résistance. Mais Fabius ne parlera pas uniquement au nom de la France. Il évoquera à Téhéran les points de vue us au sujet de la Syrie . Or les Américains savent dors et déjà que la visite iranienne de Fabius n'aura aucun acquis syrien pour eux. C'est pourquoi en Israël, Carter essaiera de rassurer à nouveau Israël de son indéfectible volonté de renverser Assai, un Israël qui très bizarrement n'a pas dit non au récent plan russe au sujet de la Syrie. IRIB-En dépit des commentaires et des analyses, la prochaine visite de Kerry à Tel-aviv ou celle de Fabius à Téhéran ne sont nullement destinés à assurer les intérêts d'Israël dans le dossier syrien. A vrai dire, la montée en puissance de l'Iran a fait échec au plan saoudo-israelien. A peine deux jours après l'annonce de la conclusion des pourparlers nucléaires, le chef de la Diplomatie française a annoncé son intention de se rendre en Iran tandis que Obama projette d'envoyer son ministre de la Défense à Tel-aviv pour assurer ce dernier de son engagement envers la sécurité israélienne car l'accord conclu le 14 juillet entre l'Iran et les 5+1 n'engage nullement l'Iran à reconnaître Israël. Cette double visite ne temoigne que de la montée en puissance de l'Iran, un Iran pour attirer les grâces de qui les pays occidentaux se rivalisent! En effet les pays occidentaux devront tout faire pour empêcher que l'Iran en devienne le seul gagnant. La prochaine visite de Fabius en Iran serait sans nul doute une occasion pour débattre de la présence française sur le marché énergétique et ecpnomique iranien, un marché florissant qui pourrait sans nul doute mettre un terme à l'omnipotence saoudienne en termes pétroliers. Cela eloignera à coup sûr l'Arabie des États unis et de l'occident. Il va sans dire que le temps joue en faveur de l'Iran et de l'axe de la Résistance et c'est cette amère réalité qu'Israel devra assimiler..Ashton aura donc à Tel-aviv une difficile mission:convaincre les israéliens de s' habituer à l'idée de n'être plus la superpuissance au Moyen Orient. A Tel-aviv l'Americain tentera de consoler ses hôtes avec un supplément d'aide militaire et de contrat d'armement. Il sera même question du pompage du pétrole du Golfe (persique) vers Israël surtout que ces derniers mois la région à été témoin de l'émergence d'un axe saoudo-israelien. La Syrie figure en tête des sujets à évoquer par Fabius et Carter à Téhéran et à Tel-aviv. La France a occupé la tête du camp des opposant à un accord nucléaire avec l'Iran. Son alignement sur l'axe israelo-saoudien en syrien, axe qui ne se contente pas de moins d'une chute pure et simple d'essai, est aussi une évidence. La France veut répéter aux iraniens ses positions anti Assad, consciente toutefois du fait que l'Iran ne transiger à jamais sur la Syrie, un pilier de l'axe de la Résistance. Mais Fabius ne parlera pas uniquement au nom de la France. Il évoquera à Téhéran les points de vue us au sujet de la Syrie . Or les Américains savent dors et déjà que la visite iranienne de Fabius n'aura aucun acquis syrien pour eux. C'est pourquoi en Israël, Carter essaiera de rassurer à nouveau Israël de son indéfectible volonté de renverser Assad. Les Américains n'ont aucun prétexte à repousser le plan russe bien que ce plan à tout pour bouleverser leurs calculés et leurs plans au Moyen Orient. l'axe de la Résistance continue son ascension et le rythme s' en est accéléré depuis l'annonce de la déclaration de Vienne. A Tel-aviv Ashton Carter n'a rien de nouveau à proposer. Les États Unis se sont résigné s à la volonté des iraniens en acceptant de lever les sanctions. Cette perspective va déclencher une dynamique de croissance sans précédente en Iran propre à faire voler en mille éclats les plans saoudo-israelien. Néanmoins une chose est sûre. La Syrie ne sera pas lâchée...par l'Iran. Les missions de Carter et de Fabius n'apportent rien sur leur volet syrien