Malgré la conclusion des accords nucléaires entre l’Iran et les grandes puissances, les Etats-Unis n'abandonnent pas leur hostilité, à l'encontre des Iraniens. Les Etats-Unis accusent l’Iran d’intervenir, dans les affaires d’autres pays, de violer les droits de l’Homme ou de soutenir les groupes, que les Etats-Unis considèrent comme terroristes. En effet, ces accusations anti-iraniennes ont pris de plus vastes dimensions, depuis l’échec du Congrès américain, qui voulait empêcher l’approbation du Plan global d’action commune. C’est dans ce cadre, que les Etats-Unis ont procédé au gel d'une partie des avoirs de la Banque centrale de la RII, sous prétexte de verser des indemnités aux victimes du terrorisme, que Washington veut attribuer à la RII. Dans le même temps, le nom du corps du Gardiens de la Révolution islamique est intégré, dans la liste des organisations terroristes, établie par les Etats-Unis. Dans un article, publié vendredi, la revue américaine, «The Foreign Policy», a écrit qu’en réaction à ces fausses accusations, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif, a demandé que le nom de la CIA figure sur la liste des organisations terroristes de l’ONU. «The Foreign Policy» ajoute que ce problème a été soulevé, il y a deux semaines, à New York, lors de la réunion internationale, consacrée au règlement politique de la crise, en Syrie. En réaction aux allégations de la partie américaine, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif, avait mis en garde Washington, le prévenant que si Washington voulait, d’une manière ou d’une autre, détourner l’attention de l’opinion publique mondiale et des réunions politiques, concernant la crise, en Syrie, vers l’existence d’un quelconque lien entre le terrorisme et l’Iran, la RII serait prête à établir une liste d’organisations terroristes, sur laquelle la CIA occuperait la première place. En réalité, la CIA est l’une des 16 agences de renseignement et de sécurité des Etats-Unis, et elle est, souvent, considérée, comme la main cachée de Washington, mêlée à divers types de complots, de conspirations, d’interventions, à l’étranger, et de soutien aux activités douteuses en tout genre, dont le terrorisme. En ce qui concerne l’Iran, la CIA a, derrière elle, une longue histoire de complots, dont le coup d’Etat du 19 août 1953 contre le gouvernement légal de l’ancien Premier ministre iranien, Mohammad Mossadegh. Un an plus tard, le coup d'État, au Guatemala, en 1954, était le résultat d'une série d'opérations, organisées par la CIA, contre les réformes agraires du gouvernement Arbenz. La CIA était, également, liée à la crise de Cuba, dans les années 1960, dans l’affaire, connue sous le nom du Débarquement de la baie des Cochons. Et dans les années 1970, la CIA était à l’origine du coup d’Etat, au Chili, contre Salvador Allende, et l’intervention, au Nicaragua. La liste des complots que la CIA trame contre divers pays, dont l’Iran, est longue, et comprend toutes sortes d’hostilités, entre autres, la guerre médiatique. A ce propos, il suffirait de citer la guerre médiatique de la chaîne VOA, en langue persane, dont le but est de défendre la politique étrangère hostile des Etats-Unis vis-à-vis des pays, comme la République islamique d’Iran. L’autre méthode, largement, utilisé par la CIA contre l’Iran et les autres pays du monde, c’est le complot contre les infrastructures économiques et industrielles des pays, par le biais des régimes de sanctions ou par le sabotage, et même, l’assassinat ciblé des personnalités de ces pays, par le biais des groupes et des organisations terroristes, soutenus et financés par la CIA. En ce qui concerne la Syrie, ce que la communauté internationale attend des Etats-Unis, c’est que Washington adopte une position transparente envers le terrorisme. Or, depuis près de 5 ans, les Etats-Unis ont montré qu’ils étaient prêts à soutenir tous les groupes terroristes, uniquement, pour renverser le gouvernement du Président syrien, Bachar al-Assad. Au lieu d’accuser, injustement, l’Iran de soutien au terrorisme, le gouvernement américain doit, d’abord, déterminer, clairement, sa position et sa stratégie envers les crises actuelles de la région du Moyen-Orient, et montrer, pratiquement, qu’il a la volonté réelle de se battre contre le terrorisme.