L’institut « Beit es Sharq » a de nouveau mis en garde contre le complot du régime sioniste de réaliser son plan diabolique de Grand Israël.
Selon Khalil Tafkaji, responsable du département des cartes à l’institut Beit es Sharq, il s’agit d’un projet qui remonte à il y a 49 ans, un plan suivi par le régime sioniste depuis l'occupation en 1967 de Qods oriental. Dans la foulée de la première guerre arabo-israélienne, en 1948, au lendemain de l’annonce de la création de l’entité usurpatrice du régime sioniste en Palestine, Qods occidentale a été occupée par l’armée israélienne. En seulement quelques mois, toute la structure de la ville, les noms des rues voire la structure des maisons, ont changé et pris une couleur israélienne ; or, le parlement du régime sioniste a considéré Qods orientale comme étant partie intégrante d’Israël et l’a annexée aux territoires déjà occupés. A travers l’occupation de la noble Qods, Israël a cherché à manipuler l’histoire de cette ville sainte et en détruire les monuments anciens.
En 1967, le parlement israélien de l’époque du Premier ministre Levy Eshcool, a planifié et mis en œuvre le projet d’installation de la première colonie à peuplement juif à l’Est de Qods, simultanément au projet de judaïsation de Qods orientale qui se concrétisait pas l’expulsion des Palestiniens. Ainsi, les responsables israéliens visaient-ils à lier les deux secteurs Ouest et Est de Qods. Pour ce faire, dans un premier pas, avec la mise à exécution du projet global de colonisation à Qods occupée, le régime sioniste a tenté de métamorphoser le tissu démographique et la structure géographique de Qods-Est. Les premières barrières et les premiers quartiers au peuplement sioniste, le parc national d’Israël et le centre commercial en pleine ville de Qods ont été ainsi installés pendant les toutes premières décennies d’occupation. A cela, s’ajoutait la politique de confiscation des terrains appartenant aux citoyens palestiniens. Le résultat des premières décennies d’occupation était l’installation de plus de 40 colonies et l’hébergement de plus de 200.000 colons israéliens dans les logements préfabriqués.
Aujourd’hui, au seuil de la 50ème année de l’occupation de la noble Qods, le cabinet Netanyahu cherche toujours l’unification de Qods pour en faire une grande Qods occupée. Malgré toutes les mesures du régime usurpateur sioniste, la profanation de la Mosquée d’Al-Aqsa et le mauvais comportement des colons que le régime israélien incite justement contre les citoyens palestiniens, le déclenchement du nouveau tour de l’Intifada a pourtant été une riposte ferme aux complots israéliens et pour défendre Qods et ses lieux saints.