L’hijab qui représente la dignité de la femme musulmane, a toujours préoccupé les spécialistes culturels et a eu des statuts différents en fonction des pays comme c’est le cas en Azerbaïdjan avec 85% de chiites et au Nigéria, où l’hijab est interdit, et en Gambie où il est obligatoire pour les employées gouvernementales.
L’Azerbaïdjan a adhéré en 1995, à la Déclaration et au Programme d'Action de Beijing (Pékin) pour la lutte pour la promotion de la femme et la mise en application du Programme d'Action en vue d'éliminer la violence à l'égard des femmes. Les musulmans sont aujourd’hui, confrontés à des limitations en Azerbaïdjan, dans leurs cérémonies religieuses, et l’interdiction de l’hijab dans les écoles a occasionné de grandes manifestations à Bakou qui ont été réprimées par la police, et où de nombreuses femmes ont été blessées ou emprisonnées.
Depuis 10 ans, les cartes d’identité et les passeports exigent des photos sans hijab. Les musulmans considèrent cette laïcisation de la société comme un complot sioniste et l’interdiction de l’hijab comme un acte politique et une volonté d’occidentalisation de la société.
Au Nigéria où 60% des habitants sont musulmans, l’interdiction de l’hijab dans la région de Lagos, et dans d’autres villes, promulguée par un juge chrétien de cette région, a été considérée comme une atteinte aux droits humains et contraire à la Constitution de ce pays qui assure les droits religieux, et a été violemment critiquée par les étudiants et des professeurs d’université qui ont demandé une révision du jugement. Deux infirmières ont été renvoyées pour cette raison.
Dans certaines régions, des musulmans extrémistes sont en conflit avec le gouvernement causant des centaines de victimes et le groupe terroriste de Boko Haram a attaqué plusieurs écoles accusées d’occidentalisme, et enlevé 200 lycéennes.
En Gambie, avec 95% de musulmans, Yahya Jammeh, Président gambien, Le 12 décembre 2015, a proclamé l’islam comme religion d’État et la Gambie comme république islamique. L’hijab est donc devenu obligatoire pour les employées du gouvernement, dans les écoles et les universités.
Cette décision montre que les pays d’Afrique occidentale comme la Mauritanie, cherchent à défendre leur identité islamique.
Depuis 10 ans, les cartes d’identité et les passeports exigent des photos sans hijab. Les musulmans considèrent cette laïcisation de la société comme un complot sioniste et l’interdiction de l’hijab comme un acte politique et une volonté d’occidentalisation de la société.
Au Nigéria où 60% des habitants sont musulmans, l’interdiction de l’hijab dans la région de Lagos, et dans d’autres villes, promulguée par un juge chrétien de cette région, a été considérée comme une atteinte aux droits humains et contraire à la Constitution de ce pays qui assure les droits religieux, et a été violemment critiquée par les étudiants et des professeurs d’université qui ont demandé une révision du jugement. Deux infirmières ont été renvoyées pour cette raison.
Dans certaines régions, des musulmans extrémistes sont en conflit avec le gouvernement causant des centaines de victimes et le groupe terroriste de Boko Haram a attaqué plusieurs écoles accusées d’occidentalisme, et enlevé 200 lycéennes.
En Gambie, avec 95% de musulmans, Yahya Jammeh, Président gambien, Le 12 décembre 2015, a proclamé l’islam comme religion d’État et la Gambie comme république islamique. L’hijab est donc devenu obligatoire pour les employées du gouvernement, dans les écoles et les universités.
Cette décision montre que les pays d’Afrique occidentale comme la Mauritanie, cherchent à défendre leur identité islamique.