L’Iran et la Suisse doivent mener des consultations supplémentaires dans le domaine du règlement des questions régionales, c'est ainsi qu'il s'est exprimé, le président iranien lors de la rencontre avec son homologue suisse à Téhéran. S’exprimant lors de la réunion conjointe de hautes délégations iraniennes et suisses à Téhéran, le président iranien Hassan Rohani a déclaré que les relations des deux pays étaient vieilles de 140 ans et très amicales.
Le président Rohani a émis l’espoir que cette visite ouvrirait un nouveau chapitre de l’essor et de la consolidation des relations entre Téhéran et Berne, ajoutant que son pays saluait l’élargissement des relations et le renforcement des liens d’amitié avec la Suisse.
En allusion aux diverses capacités et potentiels de coopérations avec la Suisse, le président Rohani a affirmé : « Tout au long des négociations nucléaires entre l’Iran et les 5+1, la Suisse jouait un rôle constructif et positif ».
Dans une autre partie de ses propos, le président Rohani a déclaré que l’Iran et la Suisse devaient mener des consultations supplémentaires dans le domaine du règlement des questions régionales.
Selon ce dernier, les terroristes reçoivent les armements les plus modernes, exploitent le pétrole du territoire qu’ils ont occupé et les transfèrent ouvertement vers d’autres pays.
« Indubitablement, les terroristes qui se sont transformés aujourd’hui en un grand danger pour les pays de la région, menaceront dans l’avenir d’autres pays du monde dont les pays européens », a dit le président iranien.
Plus loin dans ses propos, M. Rohani a insisté sur l’impératif d’acheminer des aides humanitaires, médicales et alimentaires aux réfugiés et aux peuples de la région, victimes du terrorisme, disant que l’Iran et la Suisse devaient examiner les voies susceptibles d’envoyer ces aides aux habitants de la région et de franchir des pas positifs dans ce sens.
Le président suisse Johann Schneider-Ammann s’est félicité de sa visite en Iran, plaidant pour l’essor des relations entre l’Iran et la Suisse dans les domaines scientifique, technique, industriel, universitaire et touristique.
Johann Schneider-Ammann a souligné qu’il fallait trouver une solution conjointe au règlement de toutes les questions de la région et éradiquer le terrorisme.
Le président suisse s'est aussi entretenu avec le chef de la chambre du commerce iranien. "Les relations entre l'Iran et la Suisse sont multidimensionnelles et enracinées dans l'histoire. Ces relations remontent au 19 e siècle. Les secteurs du transport et de la banque ont connu à moment-là un épanouissement, et ce lien d'amitié est resté solide malgré des hauts et des bas." a rappelé le responsable iranien.
"Puisque la Suisse est un ami de longue de date, nous envisageons de simplifier les transactions bancaires entre nous. Les commerçants des deux pays pourront donc acquérir une meilleure connaissance du potentiel existant chez leur partenaire en se rendant mutuellement dans différentes villes des deux pays," a-t-il dit. "Outre cet objectif, nous cherchons à étendre nos relations aux autres secteurs comme par exemple les sciences, les technologies, le tourisme et bien d'autres. Notre économie du secteur privé reste très ouverte à une présence suisse et nous ferons tout avec sincérité pour que ce projet aboutisse."
Lors de ce rendez-vous, M. Mohammad Reza Nematzadeh, le ministre de l'Industrie, des Mines et du Commerce s'est également déclaré convaincu du caractère positif des démarches engagées entre les hautes personnalités des deux pays.