Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré jeudi à Ankara, capitale de la Turquie, que la Russie maintenait une présence militaire importante en Syrie, et ce en dépit du retrait partiel des troupes russes promis par Vladimir Poutine le mois dernier.
M. Stoltenberg a toutefois jugé que, même si de tels problèmes existaient, le cessez-le-feu restait la meilleure solution pour régler de manière pacifique la crise syrienne, malgré qu'en aient les opposants au régime du président Bachar al-Assad.
La situation sur le terrain a en effet lourdement impacté les pourparlers menés à Genève entre le gouvernement syrien et les groupes se réclamant de l’opposition. Ces derniers ont tiré prétexte des ripostes syriennes et russes ayant suivi les multiples violations du cessez-le-feu par les groupes terroristes pour envenimer la situation.
Les frappes russes contre le Front al-Nosra, pourtant explicitement exclu de la trêve entrée en vigueur fin février, ont également provoqué l’ire des opposants présents à Genève, qui prétendent ne pas pouvoir poursuivre les discussions alors que des Syriens meurent chaque jour sous les bombes.