Il a analysé l'augmentation russe de la production de pétrole comme une guerre du pétrole déclarée par Moscou à l'encontre des Etats-Unis et de l'Arabie saoudite.
"En augmentant sa production de pétrole à 11 millions de barils par jour et en concluant un accord avec la Chine pour exclure le dollar des échanges pétroliers, la Russie a mis au défi simultanément les Etats-Unis et l'Arabie", a écrit Mujtahid dans son récent post sur Twitter.
Quelques jours après la défaite de la réunion sur le gel de la production, la Russie a annoncé qu'elle était prête à augmenter sa production jusqu'à des chiffres sans précédent.
"Ils (les Saoudiens) sont capables d'augmenter considérablement leur production, mais nous sommes aussi capables d'en faire de même", a déclaré Alexander Novak, le ministre russe de l'Energie, en marge de la Conférence internationale sur l'énergie, à Moscou.
"Du point de vue théorique, nous sommes capables d'augmenter notre production actuelle de 11 à 12, voire 13 millions de barils par jour", a ajouté Novak.
Durant la dernière décennie, la production russe de pétrole a augmenté de manière inattendue en passant de 6 à 11 millions de barils par jour.
Nous rappelons que la réunion au Qatar des pays producteurs de pétrole, qui a eu lieu il y a presque un mois, a été stérile en raison de l'acharnement de l'Arabie saoudite pour que l'Iran adhère à l'accord sur le gel de la production. L'Iran n'a pas donné suite à cette exigence. L'Arabie avait annoncé qu'elle renoncerait à l'augmentation de sa production de pétrole si l'Iran en faisait de même. Mais l'Iran avait pour sa part déclaré qu'il n'avaliserait pas cet accord avant de retrouver son niveau de production d'avant les sanctions.