La cérémonie de nomination du nouveau secrétaire général de l'Assemblée mondiale de la proximité des écoles de pensée islamiques, a eu lieu, dimanche à Téhéran, La capitale de la République islamique d’Iran.
Le commandant de la révolution islamique l'Imam Ayatollah Khamenei a nommé lors de la cérémonie Cheikh Mohsen Alaraki comme secrétaire général de l'Assemblée mondiale pour le rapprochement des écoles de pensée islamiques.
En marge de la cérémonie l'ayatollah Alaraki a fait des déclarations exclusive à l’agence de presse (APT- Téhéran) annonçant que sa priorité principale est de promouvoir la compréhension mutuelle entre les différentes sectes islamiques, disant à ce propos "Nous croyons que le blocage qui empêchent les musulmans de se connaitre mutuellement e été crée et imposé par les ennemis", estimant que ce blocage offense les musulmans et sape la confiance.
Il a souligné que les ennemis donnent des fausses définitions et de fausses normes à chaque secte qui ne correspondent pas à la réalité de ces sectes, afin de secouer la confiance et de consacrer la méfiance entre les groupes ethniques et les croyants, notant que « nous cherchons dans un premier temps à la compréhension et la connaissance mutuelle entre les écoles islamiques et cela sera une première étape. »
« A partir de cette étape nous allons prouver à tous que toutes les écoles de pensées islamiques se rejoignent dans les fondements et les principes. Et à partir de là nous pourrions accéder à la deuxième étape, qui est de trouver le climat nécessaire pour une action commune et la coopération à tous les niveaux, politiques, économiques, culturels et autres », a-t-il ajouté.
« Nous allons ensuite travailler à unir toutes les doctrines et les sectes face à un seul et même ennemi, vu que les défis et les dangers qui menace le monde islamique sont les mêmes pour être en mesure de surmonter et de contrôler l'ensemble de ces défis et ces menaces grâce à la coopération et l'action commune. »
A propos de la relation avec Al-Azhar al-Charif, cheikh Alaraki a souligné que « les relations avec l'Al-Azhar seront fortes et étroites et nous donnerons les mesures nécessaires dans ce cadre progressivement ».