Un pays souhaitant adhérer à l'Union européenne ne peut pas rétablir la peine de mort, comme l'a envisagé le président turc Recep Tayyip Erdogan après le coup d'Etat manqué à la veille du week-end, a prévenu mardi le président français François Hollande.
Un pays qui à un moment veut avoir une relation avec l'UE, y compris pour des négociations d'adhésion, ne peut pas introduire la peine de mort dans son droit, a déclaré M. Hollande devant la presse, lors d'un déplacement au Portugal.
Ce que nous demandons maintenant, c'est que les mesures qui doivent être prises pour juger et appréhender ceux qui ont commis ce coup d'Etat puissent être conformes au droit, a ajouté le président français.
Les Etats-Unis, l'Union Européenne et l'Otan avaient déjà mis en garde lundi la Turquie contre la tentation d'une répression généralisée et du rétablissement de la peine de mort, trois jours après le coup d'Etat avorté, exhortant Ankara à respecter l'Etat de droit.
M. Erdogan a toutefois réitéré qu'il n'écartait pas une telle mesure, dans un entretien diffusé lundi sur la chaine américaine CNN.
Ce que nous demandons maintenant, c'est que les mesures qui doivent être prises pour juger et appréhender ceux qui ont commis ce coup d'Etat puissent être conformes au droit, a ajouté le président français.
Les Etats-Unis, l'Union Européenne et l'Otan avaient déjà mis en garde lundi la Turquie contre la tentation d'une répression généralisée et du rétablissement de la peine de mort, trois jours après le coup d'Etat avorté, exhortant Ankara à respecter l'Etat de droit.
M. Erdogan a toutefois réitéré qu'il n'écartait pas une telle mesure, dans un entretien diffusé lundi sur la chaine américaine CNN.