Le quotidien israélien Haaretz fait un constat : l’Iran ne connaît aucune ligne rouge quand il s'agit de soutenir ses alliés et partenaires.
« L’Iran, qui soutient le gouvernement syrien et le Hezbollah libanais, a considérablement renforcé sa présence en Syrie et au Liban et les forces iraniennes sont déployées tout près des frontières d’Israël. Le soutien multidimensionnel de l’Iran à ses alliés ne connaît aucun Rubicon. C'est une assistance qui pourrait se concrétiser sous la forme de consultations, d’aides ou de forces militaires », prétend Haaretz.
Le journal se lance ensuite dans une longue analyse et écrit : « L’alliance irano-syrienne compte parmi les plus anciennes au Moyen-Orient et elle est aussi vieille que la Révolution islamique d’Iran. Le Hezbollah libanais a vu le jour en 1982 à la faveur de l'aide et de l'assistance du Corps des Gardiens de la Révolution islamique. »
En dépit des plans américains et israéliens, le journal est contraint de reconnaître que « la présence iranienne dans la région s’est renforcée depuis le déclenchement de la crise en Syrie et a pris une forme différente ».
Sur le plan militaire, l’Iran a envoyé des centaines de formateurs en Syrie avec pour mission de former 80.000 officiers et soldats de l’armée de défense nationale, qui appuient les militaires de l’armée régulière. Ces forces sont composées de miliciens, de volontaires, d'Alaouites, de chrétiens et de Druzes.