Les civils continuent dimanche de fuir Kunduz (nord) et une crise humanitaire se développe au septième jour de l'offensive talibane sur la ville, déjà tombée entre leurs mains en septembre 2015.
Selon les dernières estimations publiées par le bureau des affaires humanitaires de l'Onu (OCHA), environ 24.000 déplacés de Kunduz ont rejoint les capitales des provinces voisines, Taloqan (Takhar), Mazar-è-Charif (Balkh) et Pul-e-Khumri (Baghlan) ainsi que Kaboul.
Ces chiffres sont susceptibles d'évoluer alors que de nouvelles familles sont toujours en mouvement, précise OCHA qui a alerté dès jeudi sur les pénuries de services de base en ville, eau, électricité et vivres.
Les insurgés ont attaqué Kunduz lundi 3 octobre avant l'aube et, contrairement aux affirmations des autorités assurant le soir même en avoir repris le contrôle, la ville et les environs sont encore en proie aux combats malgré l'intervention des forces spéciales.
Pour le président afghan Ashraf Ghani, cette dernière offensive après un été meurtrier visait à perturber la conférence des donateurs à Bruxelles qui s'est ouverte simultanément mardi dans la capitale belge, a-t-il indiqué dimanche soir à la télévision.
Des renforts ont été envoyés à Kunduz, l'ennemi sera puni. Tous les ennemis sur tous les fronts ont été défaits ou le seront bientôt, a-t-il assuré.
Les civils qui fuient accusent les talibans de se servir des maisons pour établir leurs positions d'où ils tirent des roquettes sur l'armée, ont rapporté à l'AFP ceux arrivés à Kaboul depuis jeudi.
Ce qu'a également indiqué à l'AFP Mohammad Radmanesh, porte-parole adjoint du ministère de la Défense: L'ennemi a pris position dans les maisons et utilise les civils comme boucliers humains ce qui complique nos opérations. Nous devons agir prudemment pour éviter de faire des victimes, a-t-il déclaré.
La députée de Kunduz Fatema Aziz a continué de dénoncer dimanche l'échec du gouvernement: Kunduz est une tragédie parce que le gouvernement n'a pas réussi à empêcher les talibans de prendre la ville, a-t-elle accusé en direct sur la chaîne Tolo News.
Ces chiffres sont susceptibles d'évoluer alors que de nouvelles familles sont toujours en mouvement, précise OCHA qui a alerté dès jeudi sur les pénuries de services de base en ville, eau, électricité et vivres.
Les insurgés ont attaqué Kunduz lundi 3 octobre avant l'aube et, contrairement aux affirmations des autorités assurant le soir même en avoir repris le contrôle, la ville et les environs sont encore en proie aux combats malgré l'intervention des forces spéciales.
Pour le président afghan Ashraf Ghani, cette dernière offensive après un été meurtrier visait à perturber la conférence des donateurs à Bruxelles qui s'est ouverte simultanément mardi dans la capitale belge, a-t-il indiqué dimanche soir à la télévision.
Des renforts ont été envoyés à Kunduz, l'ennemi sera puni. Tous les ennemis sur tous les fronts ont été défaits ou le seront bientôt, a-t-il assuré.
Les civils qui fuient accusent les talibans de se servir des maisons pour établir leurs positions d'où ils tirent des roquettes sur l'armée, ont rapporté à l'AFP ceux arrivés à Kaboul depuis jeudi.
Ce qu'a également indiqué à l'AFP Mohammad Radmanesh, porte-parole adjoint du ministère de la Défense: L'ennemi a pris position dans les maisons et utilise les civils comme boucliers humains ce qui complique nos opérations. Nous devons agir prudemment pour éviter de faire des victimes, a-t-il déclaré.
La députée de Kunduz Fatema Aziz a continué de dénoncer dimanche l'échec du gouvernement: Kunduz est une tragédie parce que le gouvernement n'a pas réussi à empêcher les talibans de prendre la ville, a-t-elle accusé en direct sur la chaîne Tolo News.