Au moins 18 personnes (10 militaires et 8 civils) ont été tuées dimanche dans l'explosion d'une voiture piégée devant un poste de police dans la province de Hakkari, dans le sud-est de la Turquie à majorité kurde, a annoncé le Premier ministre turc Binali Yildirim.
Au moins 26 personnes - 10 militaires et 16 civils - ont été blessées dans cette attaque survenue à 09H45 (06H15 GMT) au point de contrôle qui se trouvait à proximité d'un commissariat, a précisé l'agence de presse progouvernementale Anadolu.
Le nombre de civils tués ou blessés s'explique par le fait que l'explosion a eu lieu non loin d'un endroit où plusieurs personnes attendaient un minibus, a ajouté Anadolu.
La province de Hakkari est située près des frontières avec l'Irak et avec l'Iran.
La responsabilité de la rébellion kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) est pointée du doigt dans cet attentat, d'après plusieurs médias turcs.
L'attaque a été perpétrée par un kamikaze qui a fait exploser une camionnette au moyen de 5 tonnes d'explosifs, a dit M. Yildirim lors d'une conférence de presse.
La déflagration a été telle qu'un cratère de 10 à 15 mètres de large, et 6 à 7 mètres de profondeur, s'est formé sur les lieux de l'attaque, selon Anadolu.
Compte tenu de la violence des images, le Conseil supérieur de l'audiovisuel turc (RTÜK) a interdit aux médias de diffuser les images des lieux de l'attaque, des blessés et des morts.
Le vice-Premier ministre Numan Kurtulmus a dénoncé sur Twitter une attaque haineuse commise par les terroristes contre les soldats turcs. La Turquie ne capitulera jamais devant les organisations terroristes, a-t-il ajouté dans un second message.
En riposte à cette nouvelle attaque, l'armée turque a entamé une opération sur la zone pour retrouver les assaillants, a précisé Anadolu.
Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par Ankara, Washington et l'Union européenne, est engagé depuis 1984 dans une guerre contre l'Etat turc qui a fait plus de 40.000 morts. Après une fragile trêve de deux ans, les combats entre les insurgés et l'armée turque dans le sud-est de la Turquie à majorité kurde ont repris en 2015.
Le nombre de civils tués ou blessés s'explique par le fait que l'explosion a eu lieu non loin d'un endroit où plusieurs personnes attendaient un minibus, a ajouté Anadolu.
La province de Hakkari est située près des frontières avec l'Irak et avec l'Iran.
La responsabilité de la rébellion kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) est pointée du doigt dans cet attentat, d'après plusieurs médias turcs.
L'attaque a été perpétrée par un kamikaze qui a fait exploser une camionnette au moyen de 5 tonnes d'explosifs, a dit M. Yildirim lors d'une conférence de presse.
La déflagration a été telle qu'un cratère de 10 à 15 mètres de large, et 6 à 7 mètres de profondeur, s'est formé sur les lieux de l'attaque, selon Anadolu.
Compte tenu de la violence des images, le Conseil supérieur de l'audiovisuel turc (RTÜK) a interdit aux médias de diffuser les images des lieux de l'attaque, des blessés et des morts.
Le vice-Premier ministre Numan Kurtulmus a dénoncé sur Twitter une attaque haineuse commise par les terroristes contre les soldats turcs. La Turquie ne capitulera jamais devant les organisations terroristes, a-t-il ajouté dans un second message.
En riposte à cette nouvelle attaque, l'armée turque a entamé une opération sur la zone pour retrouver les assaillants, a précisé Anadolu.
Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par Ankara, Washington et l'Union européenne, est engagé depuis 1984 dans une guerre contre l'Etat turc qui a fait plus de 40.000 morts. Après une fragile trêve de deux ans, les combats entre les insurgés et l'armée turque dans le sud-est de la Turquie à majorité kurde ont repris en 2015.