"Cette saison de combats est très difficile" pour les forces de sécurité afghanes, reconnaissait la semaine dernière le général Joe Votel, chef des forces américaines au Moyen-Orient, en visitant le quartier général des forces de l'Otan à Kaboul.
La mission de combat des forces de l'Otan en Afghanistan s'est arrêtée fin décembre 2014, laissant aux seules forces afghanes la responsabilité de faire face aux talibans.
En 2015, pour la première année aux commandes face aux rebelles, les forces afghanes ont perdu environ 5.000 hommes, tandis que 15.000 étaient blessés.
En 2016, alors que la saison de combat n'est pas encore terminée, les pertes sont supérieures: 5.523 tués entre le 1er janvier et le 19 août, selon les services de l'inspecteur général pour la reconstruction de l'Afghanistan (Sigar), un organisme américain.
Selon le général John Nicholson, qui commande les forces de l'Otan sur place, les pertes afghanes contribuent à expliquer le sous-effectif persistant des forces de sécurité locales.
L'armée afghane compte par exemple 170.000 hommes, alors que l'objectif est de 190.000 hommes.
"A cause de ces pertes élevées, nous n'arrivons pas à résorber" l'écart, a-t-il expliqué.
Pour le général américain, la fréquente médiocrité des cadres de l'armée afghane et une corruption endémique contribuent aussi au manque d'attractivité des forces de sécurité.
"Ces jeunes policiers qui meurent sur les checkpoints n'ont parfois pas suffisamment d'eau, de nourriture ou de munitions, et leur chefs ne sont pas toujours avec eux", a-t-il indiqué.
L'inspecteur général pour l'Afghanistan, pourtant généralement peu suspect de complaisance pour l'administration afghane, note cependant que le moral des troupes paraît rester correct, avec 75% d'entre elles estimant être bien traitées, et 90% satisfaites de leur salaire.
Quinze ans après le début de l'intervention militaire américaine dans la foulée des attentats du 11-Septembre, la stabilité du pays ne semble toujours tenir qu'à un fil, malgré les centaines de milliards de dollars dépensés par Washington.
La mission de combat des forces de l'Otan en Afghanistan s'est arrêtée fin décembre 2014, laissant aux seules forces afghanes la responsabilité de faire face aux talibans.
En 2015, pour la première année aux commandes face aux rebelles, les forces afghanes ont perdu environ 5.000 hommes, tandis que 15.000 étaient blessés.
En 2016, alors que la saison de combat n'est pas encore terminée, les pertes sont supérieures: 5.523 tués entre le 1er janvier et le 19 août, selon les services de l'inspecteur général pour la reconstruction de l'Afghanistan (Sigar), un organisme américain.
Selon le général John Nicholson, qui commande les forces de l'Otan sur place, les pertes afghanes contribuent à expliquer le sous-effectif persistant des forces de sécurité locales.
L'armée afghane compte par exemple 170.000 hommes, alors que l'objectif est de 190.000 hommes.
"A cause de ces pertes élevées, nous n'arrivons pas à résorber" l'écart, a-t-il expliqué.
Pour le général américain, la fréquente médiocrité des cadres de l'armée afghane et une corruption endémique contribuent aussi au manque d'attractivité des forces de sécurité.
"Ces jeunes policiers qui meurent sur les checkpoints n'ont parfois pas suffisamment d'eau, de nourriture ou de munitions, et leur chefs ne sont pas toujours avec eux", a-t-il indiqué.
L'inspecteur général pour l'Afghanistan, pourtant généralement peu suspect de complaisance pour l'administration afghane, note cependant que le moral des troupes paraît rester correct, avec 75% d'entre elles estimant être bien traitées, et 90% satisfaites de leur salaire.
Quinze ans après le début de l'intervention militaire américaine dans la foulée des attentats du 11-Septembre, la stabilité du pays ne semble toujours tenir qu'à un fil, malgré les centaines de milliards de dollars dépensés par Washington.