Le président Hassan Rohani a accusé mardi les Etats-Unis d'avoir violé leurs engagements et a promis une réaction très dure de Téhéran, répétant ce que martèlent tous les dirigeants iraniens depuis le renouvellement ces dernières semaines de sanctions américaines pour dix ans.Les Etats-Unis devront faire face à notre réaction très dure à cette violation, a prévenu le président Rohani dans un discours à l'université de Téhéran.
L'Amérique (...) est notre ennemi, nous n'avons aucun doute à ce sujet, a-t-il affirmé.
N'en doutez pas, les Américains veulent nous mettre autant de pression que possible: nous devons résister et trouver une solution et nous y parviendrons, a-t-il ajouté.
Il y a un consensus en Iran à ce sujet, il n'y a aucune différence d'opinion entre le gouvernement, le Majlis (Parlement) et le guide suprême, Ali Khamenei, selon le président Rohani.
Le président du Parlement, Ali Larijani, a estimé lors d'une conférence de presse à Téhéran, que certaines sections de l'accord nucléaire auraient dû être écrites avec plus de précision pour éviter des interprétations divergentes entre les parties prenantes.
Il préconisé le dépôt d'une plainte concernant la violation de l'accord par les Américains auprès d'un comité conjoint des signataires du texte.
Cette question de la violation américaine et de la riposte iranienne doit être discutée lors d'une rencontre mercredi entre le président Rohani et d'autres hauts dirigeants iraniens.
Le Sénat américain vient de voter par 99 voix contre 0 la prolongation pour dix ans de sanctions qui ne sont pas liées à l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 entre l'Iran et six grandes puissances, dont les Etats-Unis. La Chambre des représentants avait déjà voté en novembre une telle prolongation et le texte doit à présent être signé par Barack Obama.
Le régime actuel de sanctions, renouvelé tous les 10 ans depuis 1996, devait s'achever à la fin de cette année.
Les dirigeants iraniens estiment que le renouvellement des sanctions américaines va à l'encontre de l'esprit de l'accord, par lequel Téhéran a limité son programme nucléaire en échange d'une levée partielle de sanctions imposées par les Etats-Unis et d'autres pays.
L'Amérique (...) est notre ennemi, nous n'avons aucun doute à ce sujet, a-t-il affirmé.
N'en doutez pas, les Américains veulent nous mettre autant de pression que possible: nous devons résister et trouver une solution et nous y parviendrons, a-t-il ajouté.
Il y a un consensus en Iran à ce sujet, il n'y a aucune différence d'opinion entre le gouvernement, le Majlis (Parlement) et le guide suprême, Ali Khamenei, selon le président Rohani.
Le président du Parlement, Ali Larijani, a estimé lors d'une conférence de presse à Téhéran, que certaines sections de l'accord nucléaire auraient dû être écrites avec plus de précision pour éviter des interprétations divergentes entre les parties prenantes.
Il préconisé le dépôt d'une plainte concernant la violation de l'accord par les Américains auprès d'un comité conjoint des signataires du texte.
Cette question de la violation américaine et de la riposte iranienne doit être discutée lors d'une rencontre mercredi entre le président Rohani et d'autres hauts dirigeants iraniens.
Le Sénat américain vient de voter par 99 voix contre 0 la prolongation pour dix ans de sanctions qui ne sont pas liées à l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 entre l'Iran et six grandes puissances, dont les Etats-Unis. La Chambre des représentants avait déjà voté en novembre une telle prolongation et le texte doit à présent être signé par Barack Obama.
Le régime actuel de sanctions, renouvelé tous les 10 ans depuis 1996, devait s'achever à la fin de cette année.
Les dirigeants iraniens estiment que le renouvellement des sanctions américaines va à l'encontre de l'esprit de l'accord, par lequel Téhéran a limité son programme nucléaire en échange d'une levée partielle de sanctions imposées par les Etats-Unis et d'autres pays.