Le Guide Suprême de la Révolution Islamique a reçu le Président libanais, et qualifié le rôle du Liban dans la région, d’important et de sensible, indiquant: "Les étrangers essaient d’étendre les problèmes de certains pays de la région au Liban mais la coopération et la sympathie entre les groupes et les ethnies libanaises, et leur appui aux valeurs importantes de la résistance, peuvent neutraliser ces complots".
L’Ayatollãh Khãmenei a qualifié le Liban de pays important et stratégique dans la région, avant d’ajouter: "Les dirigeants et les personnalités politiques libanaises ont une bonne expérience et en résistant aux complots de divergences confessionnelles et ethniques, et en soutenant la résistance, ont pu régler une grande partie des problèmes".
Qualifiant de "bonne politique", le dialogue national au Liban, le Leader de la Révolution Islamique a ajouté: "Il y a certaines forces qui complotent contre le Liban à l’intérieur et à l’extérieur du pays, mais vous, le Premier ministre et le président du Parlement, gérez les affaires de manière appropriée et il faut maintenir cette unité".
Mettant l’accent sur l’opposition de la République islamique d’Iran à toute intervention étrangère en Syrie, l’Ayatollãh Khãmenei a ajouté: " La seule solution en Syrie est d’empêcher l’envoi d’arme à ces groupes irresponsables".
Pour sa part, le Président Michel Suleyman a remercié l’Iran pour la bonne organisation du 16ème Sommet du Mouvement des pays non-alignés (MNA) à Téhéran, et mettant l’accent sur la nécessité d’un développement des relations Téhéran-Beyrouth, il a espéré que ce Sommet et la présidence de la République islamique d’Iran au MNA, auront des résultats concrets et positifs dans différentes questions notamment celle de la Palestine.
Evoquant la situation au Liban et le dialogue stratégique de la défense, le Président libanais a indiqué: " Nous pensons que le Liban a besoin de la résistance et le gouvernement libanais est déterminé à préparer un dialogue et à empêcher toute contagion des tensions étrangères à l’intérieur du pays".
Faisant allusion à la question syrienne, M. Michel Suleyman a ajouté: "Le Liban est contre toute intervention étrangère en Syrie et estime que le problème syrien doit être résolu par le dialogue".