Alors que les Nations unies viennent de soutenir l'initiative de paix de la Russie et de la Turquie, la Syrie a vécu une deuxième journée de calme relatif malgré quelques violations du cessez-le-feu et l'attentat de deux kamikazes.
Dans la ville côtière de Tartous (ouest), contrôlée par le gouvernement syrien, deux kamikazes qui tentaient de rejoindre les festivités du nouvel an ont fait exploser leur ceinture explosive à un barrage de sécurité, tuant deux membres des forces syriennes, a rapporté l'observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), ONG pro-rebelles basée à Londres.
La trêve tenait cependant tant que bien que mal à travers le pays, alors que le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité samedi une résolution appuyant le cessez-le-feu entré en vigueur depuis jeudi soir et censé être le prélude à des négociations de paix entre l'Etat syrien et l'opposition.
Cette résolution de compromis, qui n'a toutefois pas entériné les modalités de l'initiative de Moscou et d'Ankara, a été adoptée à l'issue de consultations à huis clos: elle souligne que le Conseil "accueille avec satisfaction et soutient les efforts de la Russie et de la Turquie pour mettre fin à la violence en Syrie et faire démarrer un processus politique" de règlement du conflit qui ravage le pays depuis près de six ans.
Mais le Conseil s'est contenté de "prendre note" de l'accord présenté par les Russes et les Turcs le 29 décembre, sans que les Américains y soient associés.
Le Conseil de sécurité a rappelé aussi la nécessité d'appliquer "toutes les résolutions pertinentes de l'ONU" sur la Syrie.
C'est la première fois depuis le début de la guerre en mars 2011 que les Etats-Unis, soutien de l'opposition, ont été écartés d'une initiative de paix en Syrie. L'administration du président sortant Barack Obama l'a cependant qualifiée d'"évolution positive", trois semaines avant l'investiture de Donald Trump.
- Poutine faiseur de paix -
En revanche, c'est la première fois que la Turquie parraine un tel accord, grâce à son rapprochement avec la Russie de Vladimir Poutine, qui veut se poser en faiseur de paix après son intervention militaire au côté du régime syrien à l'automne 2015.
Le cessez-le-feu, entré en vigueur jeudi à 22h00 GMT sur l'ensemble de la Syrie et dont les groupes extrémistes Daech et Fateh al-Cham sont exclus, doit permettre des négociations de paix prévues fin janvier à Astana, au Kazakhstan, sous l'égide de la Russie et de l'Iran, les parrains de la Syrie, et de la Turquie, qui soutient les rebelles.
Le Conseil de sécurité a cependant insisté sur le fait que ces pourparlers à Astana "sont une étape importante en prévision de la reprise de négociations (intersyriennes) sous les auspices de l'ONU le 8 février 2017".
De son côté, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale en Iran, Ali Chamkhani, a prévenu que "toute négociation politique qui conduirait à l'affaiblissement du pouvoir du gouvernement (...) en Syrie ou à offrir une partie de la Syrie à des groupes terroristes ou à une occupation militaire étrangère (...) est vouée à l'échec".
La trêve tenait cependant tant que bien que mal à travers le pays, alors que le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité samedi une résolution appuyant le cessez-le-feu entré en vigueur depuis jeudi soir et censé être le prélude à des négociations de paix entre l'Etat syrien et l'opposition.
Cette résolution de compromis, qui n'a toutefois pas entériné les modalités de l'initiative de Moscou et d'Ankara, a été adoptée à l'issue de consultations à huis clos: elle souligne que le Conseil "accueille avec satisfaction et soutient les efforts de la Russie et de la Turquie pour mettre fin à la violence en Syrie et faire démarrer un processus politique" de règlement du conflit qui ravage le pays depuis près de six ans.
Mais le Conseil s'est contenté de "prendre note" de l'accord présenté par les Russes et les Turcs le 29 décembre, sans que les Américains y soient associés.
Le Conseil de sécurité a rappelé aussi la nécessité d'appliquer "toutes les résolutions pertinentes de l'ONU" sur la Syrie.
C'est la première fois depuis le début de la guerre en mars 2011 que les Etats-Unis, soutien de l'opposition, ont été écartés d'une initiative de paix en Syrie. L'administration du président sortant Barack Obama l'a cependant qualifiée d'"évolution positive", trois semaines avant l'investiture de Donald Trump.
- Poutine faiseur de paix -
En revanche, c'est la première fois que la Turquie parraine un tel accord, grâce à son rapprochement avec la Russie de Vladimir Poutine, qui veut se poser en faiseur de paix après son intervention militaire au côté du régime syrien à l'automne 2015.
Le cessez-le-feu, entré en vigueur jeudi à 22h00 GMT sur l'ensemble de la Syrie et dont les groupes extrémistes Daech et Fateh al-Cham sont exclus, doit permettre des négociations de paix prévues fin janvier à Astana, au Kazakhstan, sous l'égide de la Russie et de l'Iran, les parrains de la Syrie, et de la Turquie, qui soutient les rebelles.
Le Conseil de sécurité a cependant insisté sur le fait que ces pourparlers à Astana "sont une étape importante en prévision de la reprise de négociations (intersyriennes) sous les auspices de l'ONU le 8 février 2017".
De son côté, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale en Iran, Ali Chamkhani, a prévenu que "toute négociation politique qui conduirait à l'affaiblissement du pouvoir du gouvernement (...) en Syrie ou à offrir une partie de la Syrie à des groupes terroristes ou à une occupation militaire étrangère (...) est vouée à l'échec".