Après neuf jours de tension et d’affrontements, le calme revient à Bouaké, à 335 kilomètres au nord d’Abidjan.
Selon RFI, après de longues heures de négociations, le gouvernement ivoirien et les mutins sont parvenus à un accord, vendredi 13 janvier.
Cependant, des tirs en l’air ont été entendus dans certaines villes ivoiriennes dont à Bouaké, Abidjan, Man et Korhogo.
À Abidjan, des tirs ont retenti notamment dans les camps militaires d’Akouedo à Cocody et aussi du côté du camp Galliéni, situé au Plateau.
Toujours d’après Radio France Internationale, les négociations étaient fermées à la presse, mais de l’extérieur on percevait des signes de mécontentement des mutins qui avaient envahi les lieux.
Finalement un accord a été trouvé en fin de soirée. Le gouvernement procédera au paiement de leur prime dès lundi. Cinq millions de francs CFA leur seront versés dans un premier temps et un million chaque mois afin de pouvoir solder les 12 millions de francs CFA.
Cela faisait plusieurs jours que les populations de Bouaké étaient confrontées à la mutinerie des militaires. Ceux-ci paradaient dans la ville tirant des coups de feu en l’air.
La deuxième plus grande ville de Côte d’Ivoire tournait donc au ralenti ; écoles et commerces étaient très souvent fermés. Une situation que les habitants de Bouaké supportaient de plus en plus mal.