Au lendemain de l'investiture de Donald Trump qui a attiré des centaines de milliers de ses partisans, Washington voit l'inverse se produire samedi avec une vaste manifestation d'opposants au nouveau président impulsée par des femmes et relayée par les réseaux sociaux.Cette "Marche des femmes", qui espère réunir à Washington 200.000 personnes venues de tout le pays, témoigne à elle seule de la fracture de la société américaine.
Les organisatrices annoncent environ 300 "marches soeurs" dans d'autres villes des Etats-Unis dont New York, Boston, Los Angeles et Seattle, ainsi qu'au-delà des frontières américaines.
Des milliers de manifestants, hommes et femmes, ont d'ailleurs ouvert la journée en défilant, sans incident, en Australie et Nouvelle-Zélande samedi.
Et poètes et écrivains dans une trentaine d'Etats d'Amérique et plusieurs villes du globe ont eux annoncé des lectures publiques en dénonciation de Donald Trump.
Jamais depuis 40 ans un président des Etats-Unis n'avait suscité une telle défiance à sa prise de fonctions.
Avant même d'avoir achevé ses premières 24 heures à la Maison Blanche, le nouveau président républicain va ainsi se retrouver interpellé par de multiples catégories d'Américains d'origines très diverses, mais fédérés par une même inquiétude.
Dans son discours d'investiture vendredi au Capitole, Donald Trump a donné le ton de son mandat: résolument populiste, de tendance nationaliste et en rupture implacable avec son prédécesseur, Barack Obama.
Son premier décret, signé vendredi soir dans le Bureau ovale à la Maison Blanche devant les caméras de télévision, s'inscrit dans cette volonté: il ordonne à son administration de libérer autant que possible les acteurs du système de santé des obligations de la réforme du système de santé dite "Obamacare", détestée des conservateurs pour son coût et sa lourdeur.
Les organisatrices annoncent environ 300 "marches soeurs" dans d'autres villes des Etats-Unis dont New York, Boston, Los Angeles et Seattle, ainsi qu'au-delà des frontières américaines.
Des milliers de manifestants, hommes et femmes, ont d'ailleurs ouvert la journée en défilant, sans incident, en Australie et Nouvelle-Zélande samedi.
Et poètes et écrivains dans une trentaine d'Etats d'Amérique et plusieurs villes du globe ont eux annoncé des lectures publiques en dénonciation de Donald Trump.
Jamais depuis 40 ans un président des Etats-Unis n'avait suscité une telle défiance à sa prise de fonctions.
Avant même d'avoir achevé ses premières 24 heures à la Maison Blanche, le nouveau président républicain va ainsi se retrouver interpellé par de multiples catégories d'Américains d'origines très diverses, mais fédérés par une même inquiétude.
Dans son discours d'investiture vendredi au Capitole, Donald Trump a donné le ton de son mandat: résolument populiste, de tendance nationaliste et en rupture implacable avec son prédécesseur, Barack Obama.
Son premier décret, signé vendredi soir dans le Bureau ovale à la Maison Blanche devant les caméras de télévision, s'inscrit dans cette volonté: il ordonne à son administration de libérer autant que possible les acteurs du système de santé des obligations de la réforme du système de santé dite "Obamacare", détestée des conservateurs pour son coût et sa lourdeur.