Par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l'Iran a félicité le transfert pacifique du pouvoir en Gambie.
" La République islamique d'Iran accorde toujours beaucoup d'intérêt à la République de Gambie qui est un important pays musulman de l'Afrique de l'Ouest ", a affirmé Bahram Qassemi.
" Téhéran salue les efforts entrepris et le rôle joué par les organisations régionales dont la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CÉDÉAO) qui ont conduit à la consolidation des bases de la démocratie dans la région et à la réinstauration de la paix et de la stabilité en Gambie ", a-t-il ajouté.
Les pressions internationales ont eu raison du président sortant gambien, Yahya Jammeh. Ce dernier a finalement déclaré, lors d'une allocution télévisée samedi 21 janvier, qu'il acceptait de quitter le pouvoir pour " préserver la vie de ses concitoyens ", assurant que sa décision " n'a pas été dictée par quoi que ce soit d'autre que l'intérêt suprême du peuple gambien et de notre cher pays ".
Au pouvoir depuis 1994, Yahya Jammeh refusait de confier le pouvoir au président élu Adama Barrow. La CÉDÉAO avait donc mobilisé ses troupes pour lancer une intervention militaire en Gambie. Une décision suspendue le vendredi 20 janvier, dans le but de donner une autre chance au président sortant.