Lors d’un discours dont le langage diffère de celui d’autres pays arabes, le ministre algérien des Affaires étrangères a reconnu l’échec des terroristes à Alep, en Syrie.
Ramtane Lamamra, chef de la diplomatie algérienne, a implicitement apporté son soutien à Bachar el-Assad en disant que la libération d’Alep signifiait une défaite cuisante pour les terroristes en Syrie.
Il a ensuite loué la victoire de l’armée syrienne vis-à-vis des terroristes, sous le leadership de Bachar el-Assad.
Ramtane Lamamra a ensuite évoqué un rapport, publié par un centre d’études belge, qui mettait en garde l’Europe contre une explosion sociale en Algérie.
« Un centre d’étude belge avait assimilé la situation en Algérie à celle d’Alep, car les auteurs de ce rapport, qui comptaient sur la victoire des terroristes à Alep, ont été obligés de suivre leurs chimères en Algérie après la libération de cette ville syrienne et la victoire du gouvernement ».
Pour les observateurs politiques, il s’agit de la première fois que l’Algérie prend parti de Bachar el-Assad tandis que ce pays optait, jusqu’ici, pour une politique impartiale à ce propos.