Le conseiller du ministre iranien de l’Énergie, évoquant allusivement le fait que l’Iran a atteint une pleine autonomie en matière de construction de barrages hydrauliques, a fait part de la participation des entreprises iraniennes à des projets de construction de barrages sur le continent africain.
Mohammad Haj Rassouliha a précisé que fort de son expérience en la matière, l’Iran occupe aujourd’hui la troisième place parmi les pays dotés de ce savoir-faire.
« L’Iran a le potentiel de mener de grands projets de construction de barrage et notre pays est à même de fournir des services d’ingénierie à d’autres pays, notamment aux pays asiatiques et africains. Et il s’avère que l’Iran est en ce moment même en train de construire des barrages grands et complexes. »
Selon lui, avant l’avènement de la Révolution islamique, il existait 19 barrages opérationnels à travers le pays avec un volume de retenue de 13 milliards de mètres cubes et un débit annuel de 14 milliards de mètres cubes. Or, après la Révolution islamique, leur nombre a atteint 165, avec un volume de retenue d’eau de 51 milliards de mètres cubes et un débit annuel de 37 milliards de mètres cubes.
Ce responsable a expliqué que ces barrages jouent tous un rôle déterminant dans la gestion des ressources en eaux au niveau national.
« Au fil des longues périodes de sécheresse, les barrages jouent un rôle très important pour faire face à la sécheresse et ils répondent à nos besoins en eau potable dans bien des domaines, par exemple dans l’irrigation, les industries, l'endiguement des inondations destructives causées par les pluies diluviennes qui se produisent soudainement pendant la saison sèche. Tout cela témoigne de l’importance et de l’efficience des systèmes d’acheminement des eaux et des barrages », a-t-il ajouté.