Le Conseil de sécurité des Nations unies a entamé le 2 mars une visite dans le bassin du lac Tchad afin « d’apporter son plein soutien aux quatre pays affectés par le terrorisme de Boko Haram ». Première étape de ce séjour des quinze ambassadeurs du Conseil : le Cameroun, où la délégation est arrivée jeudi.
Selon Jeune Afrique, c'est la première fois qu’une délégation du Conseil de sécurité se rend en visite dans le bassin du lac Tchad. Les quinze ambassadeurs concernés, sous la direction de la France, du Sénégal et du Royaume-Uni, qui préside le Conseil de sécurité en mars, ont atterri au Cameroun hier, jeudi 2 mars.
Les quinze ambassadeurs devaient rencontrer le président Paul Biya lors d’une audience collective aujourd’hui, vendredi 3 mars, afin de procéder à une « évaluation des efforts dans la lutte contre Boko Haram ». Ils se rendront ensuite à Maroua, dans la région de l’Extrême-Nord. Les membres de la délégation se rendront par la suite au Tchad, au Nigeria et au Niger, d’ici le 7 mars prochain.
Le Conseil de sécurité entend « encourager les États de la région à renforcer leur coopération militaire, en particulier dans le cadre de la force multinationale mixte contre Boko Haram », explique un communiqué de l’ambassade française aux Nations unies. Il sera également question de « faciliter l’accès à l’aide humanitaire » et de chercher « une approche globale pour traiter les causes profondes du terrorisme ».
Les autorités officielles américaines ont déclaré que le président américain, Donald Trump, avait l’intention de réduire de 37 % le budget diplomatique et les aides étrangères afin d’augmenter celui des dépenses militaires.
Par ailleurs, lors de la Conférence humanitaire d’Oslo organisé par les Nations unies, Washington n’a promis aucun budget pour la crise nigériane, a-t-on appris d’Associated Press depuis Yaoundé, la capitale du Cameroun.