L’Union européenne a reconduit, ce 11 avril, ses mesures restrictives contre l’Iran, en raison de ce qu’elle appelle une « grave violation des droits de l’Homme en Iran ».
Les sanctions anti-iraniennes de l'UE datent de 2009. Elles seront en vigueur jusqu’au mois de mars 2018 et interdiront la livraison de visa à 82 responsables iraniens dont les fonds seront également bloqués dans les pays de l’Union.
Ces mesures restrictives feront également obstacle à l’exportation vers l’Iran d'équipements de surveillance et de télécommunications.
A noter que lesdites sanctions sont différentes de celles qui ont ensuivi le programme nucléaire iranien.
L’Union européenne et les États-Unis utilisent régulièrement le levier des sanctions et de la pression contre la République islamique d’Iran et d’autres pays indépendants. Ils justifient leur démarche avec des prétextes infondés comme le programme nucléaire et la violation des droits de l’Homme.
Ces dernières années, les rapporteurs spéciaux de l’ONU pour les droits de l’Homme en Iran ont rendu des rapports falsifiés accusant Téhéran de violation des droits de l’Homme.
L’Iran affirme que ces rapports sont commandés par des pays particuliers et élaborés à l'aide des mécanismes internationaux des droits de l’Homme.