Le processus d'évacuation de milliers de chiites syriens de diverses zones assiégées de la Syrie en guerre continuait dimanche, quelques heures après l'attentat suicide qui a visé des bus de déplacés, tuant au moins 90 personnes.Plus de 7.000 personnes avaient été évacuées vendredi de quatre localités syriennes assiégées: deux rebelles --Madaya et Zabadani, près de Damas-- et deux progouvernement --Foua et Kafraya (nord-ouest)--, en vertu d'un accord signé par le Qatar, soutien de la rébellion, et de l'Iran allié de la Syrie.
Mais celles-ci s'étaient retrouvées bloquées durant des heures samedi, prisonnières de leurs bus, près d'Alep, la grande ville du Nord, et incapables d'arriver à leurs destinations finales, en raison de désaccords entre les parties adverses.
C'est ce moment qu'a choisi un kamikaze pour faire exploser sa camionnette piégée à côté des 75 bus transportant des chiites syriens évacués de Foua et Kafraya, deux localités progouvernement, causant un carnage.
Le correspondant de l'AFP à Rachidine, banlieue rebelle à l'ouest d'Alep où étaient stationnés les bus, a vu de nombreux cadavres, dont ceux d'enfants, et des membres arrachés jonchant le sol, ainsi qu'un grand nombre de blessés.
Mais celles-ci s'étaient retrouvées bloquées durant des heures samedi, prisonnières de leurs bus, près d'Alep, la grande ville du Nord, et incapables d'arriver à leurs destinations finales, en raison de désaccords entre les parties adverses.
C'est ce moment qu'a choisi un kamikaze pour faire exploser sa camionnette piégée à côté des 75 bus transportant des chiites syriens évacués de Foua et Kafraya, deux localités progouvernement, causant un carnage.
Le correspondant de l'AFP à Rachidine, banlieue rebelle à l'ouest d'Alep où étaient stationnés les bus, a vu de nombreux cadavres, dont ceux d'enfants, et des membres arrachés jonchant le sol, ainsi qu'un grand nombre de blessés.