La nouvelle flambée de violences en Centrafrique a fait au moins 26 morts à Bangassou (sud-est), en plus des six Casques bleus tués la semaine dernière, d'après un premier bilan mardi de l'ONU, bien davantage selon la Croix-Rouge locale.La Mission des Nations unies (Minusca) a fait état de 26 morts dans l'attaque samedi dernier d'un groupe armé contre le quartier musulman de Bangassou à 470 km à l'est de Bangui.
Joint à Bangui par l'AFP, le président de la Croix-Rouge centrafricaine, Antoine Mbao Bogo, a affirmé que ses équipes chargées de récupérer et d'enterrer les corps avaient dénombré 115 victimes, selon un "bilan partiel".
Médecins sans frontières (MSF) a évoqué la présence de 17 cadavres dans la mosquée où la Minusca a libéré lundi des civils qui y avaient trouvé refuge après l'attaque de samedi. MSF affirme avoir aussi soigné une soixantaine de blessés à Bangassou.
La ville se trouve à la frontière avec la République démocratique du Congo, où au moins 2.750 réfugiés centrafricains sont arrivés ces derniers jours, selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU.
Un Casque bleu marocain a été tué samedi dans l'attaque contre Bangassou. Cinq autres - quatre Cambodgiens, un Marocain - avaient péri dans l'attaque de leur convoi près de Bangassou le 8 mai.
Mardi, des affrontements entre groupes armés ex-Séléka pro-musulmans et anti-balaka majoritairement chrétiens ont aussi éclaté à Bria (centre). La situation était "calme mais tendue" mardi soir, d'après la Minusca qui affirme s'être interposée.
La semaine dernière, des affrontements à Alindao (centre) entre anti-balaka et une faction de l'ex-Séléka auraient fait plusieurs morts et des milliers de déplacés.
Les humanitaires s'alarment de la situation dans ce pays de 4,5 millions d'habitants dont la moitié dépend de l'aide et 900.000 sont des déplacés ou réfugiés.
Joint à Bangui par l'AFP, le président de la Croix-Rouge centrafricaine, Antoine Mbao Bogo, a affirmé que ses équipes chargées de récupérer et d'enterrer les corps avaient dénombré 115 victimes, selon un "bilan partiel".
Médecins sans frontières (MSF) a évoqué la présence de 17 cadavres dans la mosquée où la Minusca a libéré lundi des civils qui y avaient trouvé refuge après l'attaque de samedi. MSF affirme avoir aussi soigné une soixantaine de blessés à Bangassou.
La ville se trouve à la frontière avec la République démocratique du Congo, où au moins 2.750 réfugiés centrafricains sont arrivés ces derniers jours, selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU.
Un Casque bleu marocain a été tué samedi dans l'attaque contre Bangassou. Cinq autres - quatre Cambodgiens, un Marocain - avaient péri dans l'attaque de leur convoi près de Bangassou le 8 mai.
Mardi, des affrontements entre groupes armés ex-Séléka pro-musulmans et anti-balaka majoritairement chrétiens ont aussi éclaté à Bria (centre). La situation était "calme mais tendue" mardi soir, d'après la Minusca qui affirme s'être interposée.
La semaine dernière, des affrontements à Alindao (centre) entre anti-balaka et une faction de l'ex-Séléka auraient fait plusieurs morts et des milliers de déplacés.
Les humanitaires s'alarment de la situation dans ce pays de 4,5 millions d'habitants dont la moitié dépend de l'aide et 900.000 sont des déplacés ou réfugiés.