L’analyste arabe de renom, Abdel Bari Atwan, s’attarde sur l’attitude du président américain Donald Trump qui n’a pas félicité à Hassan Rohani, à l’occasion de sa réélection à la présidence iranienne pour un deuxième mandat, alors que les dirigeants de beaucoup de pays de la région voire du monde, de la Chine, jusqu’à la Russie, l’ont fait.
En visite à Riyad pour participer, entre autres, à un sommet des dirigeants des pays islamiques, en tant que « leader de la démocratie libérale dans le monde », le président américain Donald Trump n’a pas félicité le président Hassan Rohani pour « sa victoire électorale à l’issue d’un scrutin reconduit à 3 reprises et avec un taux de participation élevé ». L’éditorialiste du journal Rai al-Youm affirme qu’il n’en est pas étonné et par contre, il affirme bien connaître la raison de cette attitude.
« La raison en est très simple : cet homme, c’est-à-dire, Donald Trump, et ses soi-disant hôtes démocrates, s’occupent exactement de créer une alliance qu’on pourrait aussi appeler “l’Otan arabe” avec la participation d’Israël, pour combattre l’Iran. »
Selon Abdel Bari Atwan, la victoire de Rohani au scrutin présidentiel sans qu’il y ait besoin d’un second tour montre qu’en Iran, ce sont les urnes électorales et vox populi qui déterminent le président du pays. « En choisissant Rohani, les Iraniens ont montré leur volonté de poursuivre la politique d’ouverture qui a abouti à la signature de l’accord sur le nucléaire avec les 6 grandes puissances, malgré toutes les critiques sur le bilan économique de son gouvernement », précise l’analyste arabe.
« L’élection de Rohani reflète la réaction populaire et à la fois officielle des Iraniens à la vaste campagne menée par Trump et ses alliés contre l’Iran ; et cette réaction est d’une grande importance, parce qu’elle est démocratique et moderne et puisqu’elle sort des urnes électorales. »
L’analyste arabe de renom, Abdel Bari Atwan, s’attarde sur l’attitude du président américain Donald Trump qui n’a pas félicité Hassan Rohani, à l’occasion de sa réélection à la présidence iranienne pour un deuxième mandat, alors que les dirigeants de beaucoup de pays de la région voire du monde, l’ont fait.
En visite à Riyad pour participer, entre autres, à un sommet des dirigeants des pays islamiques, en tant que « leader de la démocratie libérale dans le monde », le président américain Donald Trump n’a pas félicité le président Hassan Rohani pour « sa victoire électorale à l’issue d’un scrutin reconduit à 3 reprises et avec un taux de participation élevé ». L’éditorialiste du journal Rai al-Youm affirme qu’il n’en est pas étonné et par contre, il affirme bien connaître la raison de cette attitude.
« La raison en est très simple : cet homme, c’est-à-dire, Donald Trump, et ses soi-disant hôtes démocrates, s’occupent exactement de créer une alliance qu’on pourrait aussi appeler “l’Otan arabe” avec la participation d’Israël, pour combattre l’Iran. »
Selon Abdel Bari Atwan, la victoire de Rohani au scrutin présidentiel sans qu’il y ait besoin d’un second tour montre qu’en Iran, ce sont les urnes électorales et la voix du peuple qui déterminent le président du pays. « En choisissant Rohani, les Iraniens ont montré leur volonté de poursuivre la politique d’ouverture qui a abouti à la signature de l’accord sur le nucléaire avec les 6 grandes puissances, malgré toutes les critiques sur le bilan économique de son gouvernement », précise l’analyste arabe.
« L’élection de Rohani reflète la réaction populaire et à la fois officielle des Iraniens à la vaste campagne menée par Trump et ses alliés contre l’Iran ; et cette réaction est d’une grande importance, parce qu’elle est démocratique et moderne et puisqu’elle sort des urnes électorales. »
Cette approche interprète, selon l’analyste arabe, un penchant auprès des Iraniens de préférer l’équilibre et éviter l’extrémisme. « Ce qui est aux antipodes du discours du prince saoudien Mohammad ben Salmane qui bat sur le tambour de la guerre contre l’Iran », a-t-il précisé.
« Mais si le président des États-Unis a manqué de féliciter Rohani, son homologue russe, Vladimir Poutine, a compensé ce fait, surtout, là où il réitère que Moscou et Téhéran vont poursuivre leur coopération pour assurer la sécurité de la région et dans le monde, en ajoutant que tous les accords signés au cours de la récente visite de Rohani à Moscou vont être complètement réalisés y compris l’accord de construction de 45 centrales atomiques, sans oublier les missiles S-300 sophistiqués que les Russes ont prévu de fournir à l’Iran », conclut l’analyste arabe Abdel Bari Atwan.
Cette approche interprète, selon l’analyste arabe, un penchant auprès des Iraniens dans le sens de préférer l’équilibre et éviter l’extrémisme. « Ce qui est aux antipodes du discours du prince saoudien Mohammad ben Salmane qui bat sur le tambour de la guerre contre l’Iran », a-t-il précisé.
« Mais si le président des États-Unis a manqué de féliciter Rohani, son homologue russe, Vladimir Poutine, a tout compensé, surtout, là où il réitère que Moscou et Téhéran vont poursuivre leur coopération pour assurer la sécurité de la région et dans le monde, en ajoutant que tous les accords signés au cours de la récente visite de Rohani à Moscou vont être complètement réalisés y compris l’accord de construction de 45 centrales atomique, sans oublier les missiles S-300 sophistiqués que les Russes devront fournir à l’Iran », conclut l’analyste arabe Abdel Bari Atwan.