Chaque année, la Cinéfondation, créée sous l’égide du Festival de Cannes, sélectionne quinze à vingt courts et moyens métrages réalisés par des étudiants dans des écoles de cinéma de tous les pays. Les prix ont été remis, le 26 mai, à trois d’entre eux, dont deux frères iraniens.
De 2 600 candidats à 16 sélectionnés à 3 récompensés : la sélection a été rude. Ils sont finalement trois étudiants à avoir remporté les prix de la Cinéfondation, décernés par le jury présidé par Christian Mungiu et composé de Clotilde Hesme, Athina Rachel Tsangari, Barry Jenkins et Eric Khoo.
Les trois gagnants de cette compétition ont été choisis parmi des milliers d’autres candidats en provenance de 626 écoles de cinéma.
Le premier prix a été remis à Valentina Maurel, pour Paul est là, un court-métrage d’une vingtaine de minutes réalisé pour l’Institut national supérieur des arts du spectacle (Belgique). En plus de la donation de 15 000 euros récoltée, la jeune réalisatrice est assurée de pouvoir présenter son premier long-métrage au Festival de Cannes.
En deuxième position, Heyvan (AniMal), réalisé par Bahram et Bahman Ark pour l’Iranian National School of Cinema (Iran), a remporté la somme de 11 250 euros.
Deux égarés sont morts, le dernier court-métrage primé par le jury et récompensé par 7 500 euros, a été réalisé par un étudiant français de La Fémis (Fondation européenne des métiers de l’image et du son), Tommaso Usberti.
Heyvan (AniMal) est un court-métrage de 15 min qui raconte l’aventure d’un homme qui souhaite traverser la frontière. Il chasse un bélier et décide de s’enfuir déguisé en cet animal.