Après l’élection de Trump à la Présidence, les actes racistes et anti islamiques se sont développés aux États-Unis.
Denis Spielberg, professeur d’Histoire d’une université du Texas, et spécialiste du Moyen Orient, a défendu les musulmans et réclamé le respect de leurs droits.
Dans un article dans un journal newyorkais il écrit :« Cette année la Maison blanche et le ministère des affaires étrangères, ne devraient pas accueillir les musulmans pendant le ramadan comme cela se faisait les années précédentes. Dans mon livre sur John Locke et la tolérance religieuse, j’ai montré l’influence de l’islam depuis la constitution des États-Unis. Les esclaves aux États-Unis étaient en 15 et 30% musulmans. Thomas Jefferson fut un des fondateurs des États-Unis qui s’est beaucoup intéressé à l’islam et aux musulmans dont il a défendu les droits. L'action politique de Jefferson a été commentée de façon très positive par les historiens, notamment sa contribution à la Déclaration d'indépendance des États-Unis, son positionnement en faveur de la liberté religieuse et de la tolérance dans l’État de Virginie et ensuite dans tout le pays. Il semble que Trump n’admette pas la présence historique des musulmans aux États-Unis, comme il l’a montré dans son discours en Arabie saoudite, et cela va à l’encontre de la liberté religieuse reconnue dans la constitution américaine ».