L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie a déclaré vendredi, à l'issue du 7e round des pourparlers de paix, que quelques progrès avaient été réalisés et a laissé espérer des discussions directes entre Damas et les rebelles.
L'émissaire de l'ONU, Staffan de Mistura, a déclaré à la presse à Genève qu'il comptait convoquer une huitième session début septembre et qu'il avait demandé à toutes les parties, y compris le gouvernement syrien, de se préparer à discuter de la question cruciale de la transition politique.
Il a ajouté qu'il pousserait pour des pourparlers directs entre Damas et l'opposition en septembre.
Le Haut Comité des Négociations (HCN), principal acteur de l'opposition, estime qu'une transition politique signifie le départ du pouvoir du président syrien.
Mais la délégation gouvernementale syrienne, menée par l'ambassadeur de la Syrie à l'ONU Bachar al-Jaafari, exclut que le sort du président puisse être l'objet de discussions.
M. de Mistura a déclaré qu'il n'avait vu aucune indication que le gouvernement syrien soit disposé à discuter de la formation d'un nouveau gouvernement.
- 'Progrès graduels' -
"Nous avons fait, comme nous l'attendions et l'espérions, des progrès graduels. Pas de percée, pas d'effondrement, personne n'est parti", a déclaré M. de Mistura après avoir informé le Conseil de sécurité de l'ONU par vidéoconférence sur le septième round de discussions qui venait de s'achever.
Mais les délégations du gouvernement et de l'opposition ne sont pas parvenues à rapprocher substantiellement leurs positions sur la lutte contre le terrorisme et sur la transition politique.
Après cinq jours de discussions, l'envoyé spécial de l'ONU a eu un dernier entretien vendredi avec la délégation de Damas et avec celle du HCN.
"Cette série de pourparlers a surtout porté sur deux principaux sujets: le premier lié au contre-terrorisme et le second à des questions techniques constitutionnelles", a déclaré l'ambassadeur syrien Jaafari aux médias à l'issue de la rencontre.
"Dans ce contexte, nous avons attiré l'attention de l'envoyé spécial sur les massacres sanguinaires de la coalition internationale à Raqa et à Tabqa", a dit le chef de la délégation gouvernementale, dénonçant aussi l'"infiltration militaire" de la Turquie dans le nord de la Syrie.
Il a également qualifié d'"utiles" et de "détaillées" les discussions sur la lutte contre le terrorisme, tout en souhaitant que cette question "passe du terrain théorique au Conseil de sécurité" de l'ONU.
Il a ajouté qu'il pousserait pour des pourparlers directs entre Damas et l'opposition en septembre.
Le Haut Comité des Négociations (HCN), principal acteur de l'opposition, estime qu'une transition politique signifie le départ du pouvoir du président syrien.
Mais la délégation gouvernementale syrienne, menée par l'ambassadeur de la Syrie à l'ONU Bachar al-Jaafari, exclut que le sort du président puisse être l'objet de discussions.
M. de Mistura a déclaré qu'il n'avait vu aucune indication que le gouvernement syrien soit disposé à discuter de la formation d'un nouveau gouvernement.
- 'Progrès graduels' -
"Nous avons fait, comme nous l'attendions et l'espérions, des progrès graduels. Pas de percée, pas d'effondrement, personne n'est parti", a déclaré M. de Mistura après avoir informé le Conseil de sécurité de l'ONU par vidéoconférence sur le septième round de discussions qui venait de s'achever.
Mais les délégations du gouvernement et de l'opposition ne sont pas parvenues à rapprocher substantiellement leurs positions sur la lutte contre le terrorisme et sur la transition politique.
Après cinq jours de discussions, l'envoyé spécial de l'ONU a eu un dernier entretien vendredi avec la délégation de Damas et avec celle du HCN.
"Cette série de pourparlers a surtout porté sur deux principaux sujets: le premier lié au contre-terrorisme et le second à des questions techniques constitutionnelles", a déclaré l'ambassadeur syrien Jaafari aux médias à l'issue de la rencontre.
"Dans ce contexte, nous avons attiré l'attention de l'envoyé spécial sur les massacres sanguinaires de la coalition internationale à Raqa et à Tabqa", a dit le chef de la délégation gouvernementale, dénonçant aussi l'"infiltration militaire" de la Turquie dans le nord de la Syrie.
Il a également qualifié d'"utiles" et de "détaillées" les discussions sur la lutte contre le terrorisme, tout en souhaitant que cette question "passe du terrain théorique au Conseil de sécurité" de l'ONU.